« UN PAS DANS LA BONNE DIRECTION EN MATIÈRE D’ÉDUCATION » – PRÉSIDENT DE LA FECQ
MONTRÉAL, le 26 novembre 2015 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) salue le nouvel investissement, annoncé aujourd’hui dans le cadre de la mise à jour économique du gouvernement du Québec, de 100 millions de dollars récurrents en éducation ; 20 millions de dollars cette année et 80 millions de dollars l’an prochain. Cependant, la FECQ rappelle que c’est à cause du manque flagrant de financement que ce réinvestissement est si nécessaire.« Nous accueillons évidemment favorablement ce réinvestissement en éducation. C’est un pas dans la bonne direction », résume le président de la FECQ, Antoine Côté. « Néanmoins, il ne faut pas perdre de vue que ce sont les précédentes coupures budgétaires du gouvernement libéral qui nous ont acculés au pied du mur. Nous considérons que cette annonce est, en quelque sorte, un aveu que l’austérité en éducation n’est ni une solution viable ni une mesure acceptée par la population », poursuit-il. Cette annonce survient seulement une semaine après la publication d’une étude de Léger 360, pour Le Journal et le Devoir, qui révélait que 54% des Québécois désapprouvent les mesures d’austérité.
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La FECQ espère que ce premier pas suggère de nouveaux investissements lors du prochain budget. « Il ne faut surtout pas s’arrêter là. Le manque à gagner en éducation est beaucoup plus grand. Ces sommes ne couvrent même pas les coupes de 200M$ en éducation du budget 2015-2016 », affirme M. Côté. « Dans le contexte actuel d’austérité, on se surprend parfois à applaudir des annonces que l’on devrait normalement décrier. Il faut absolument redonner à l’éducation les moyens de se développer et d’en faire un réel projet de société. C’est cela qui nous permettrait d’applaudir en toutes circonstances », termine-t-il.
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 21 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études des collégiens.
– Alexandre Banville–
Directeur des opérations, Coopérative Belvédère communication
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La FECQ espère que ce premier pas suggère de nouveaux investissements lors du prochain budget. « Il ne faut surtout pas s’arrêter là. Le manque à gagner en éducation est beaucoup plus grand. Ces sommes ne couvrent même pas les coupes de 200M$ en éducation du budget 2015-2016 », affirme M. Côté. « Dans le contexte actuel d’austérité, on se surprend parfois à applaudir des annonces que l’on devrait normalement décrier. Il faut absolument redonner à l’éducation les moyens de se développer et d’en faire un réel projet de société. C’est cela qui nous permettrait d’applaudir en toutes circonstances », termine-t-il.
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