LES COUPES BUDGÉTAIRES EN ÉDUCATION CRÉENT UNE INIQUITÉ DE TRAITEMENT ENTRE LES ÉTUDIANTS COLLÉGIAUX
MONTRÉAL, le 10 mars 2016 – Une étude commandée par la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) révèle que certains étudiants collégiaux souffrent davantage des conséquences des coupes en Éducation que d’autres, et ce, en fonction de la région où ils étudient.
Les conclusions du rapport de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), intitulé « Compressions dans les cégeps : vers un réseau à deux vitesses ? » sont sans appel. La Fédération étudiante collégiale du Québec a donc remis une copie de ladite étude au gouvernement lors de son passage aux consultations pré-budgétaires, en janvier dernier.
« Je suis convaincu que la nouvelle ministre Hélène David a déjà pris connaissance des conséquences des coupes budgétaires en Éducation, lesquelles ont un effet direct sur l’enseignement dispensé aux étudiants. Le prochain budget doit absolument prévoir un réinvestissement important en Éducation pour remédier à cette situation », lance Antoine Côté, président de la FECQ.
L’IRÉC dresse une liste non-exhaustive des conséquences des compressions budgétaires qu’elle a pu observer. On y retrouve un recours aux conférenciers moins fréquent ou aboli, une réduction de la présence de techniciens lors de travaux pratiques, une réduction des possibilités de reprise des travaux pratiques par manque de personnel, le rétrécissement de l’offre et de la variété des travaux pratiques disponibles, la réduction du soutien technique en informatique pour les cours et les travaux pratiques et la diminution des heures d’ouverture des bibliothèques.
Selon la FECQ, il est impératif que le gouvernement s’assure de l’uniformité des conditions d’apprentissage de l’ensemble des étudiants québécois. « Les étudiants de Baie-Comeau ou de Rivière-du-Loup méritent-ils les mêmes conditions que ceux de Montréal ou de Québec? Il me semble que poser la question, c’est y répondre », résume M. Côté.
L’importance de la mobilité étudiante
La mise en place d’un programme de mobilité étudiante serait une façon de contrer, au moins partiellement, ces problèmes démographiques. Cette solution, portée par la FECQ depuis plusieurs années, permettrait à des étudiants des grands centres d’aller étudier au sein de régions présentant des difficultés démographiques.
« La mobilité étudiante permettrait d’assurer un financement stable aux établissements, assurant du même coup leur viabilité. C’est une solution qui s’inscrit également en droite ligne à la lutte à l’exode des jeunes et à l’objectif d’améliorer la vitalité économique de nos régions », termine M. Côté.
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 20 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études des collégiens.
-Alexandre Banville-
Directeur des opérations, Coopérative Belvédère communication
Les conclusions du rapport de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), intitulé « Compressions dans les cégeps : vers un réseau à deux vitesses ? » sont sans appel. La Fédération étudiante collégiale du Québec a donc remis une copie de ladite étude au gouvernement lors de son passage aux consultations pré-budgétaires, en janvier dernier.
« Je suis convaincu que la nouvelle ministre Hélène David a déjà pris connaissance des conséquences des coupes budgétaires en Éducation, lesquelles ont un effet direct sur l’enseignement dispensé aux étudiants. Le prochain budget doit absolument prévoir un réinvestissement important en Éducation pour remédier à cette situation », lance Antoine Côté, président de la FECQ.
L’IRÉC dresse une liste non-exhaustive des conséquences des compressions budgétaires qu’elle a pu observer. On y retrouve un recours aux conférenciers moins fréquent ou aboli, une réduction de la présence de techniciens lors de travaux pratiques, une réduction des possibilités de reprise des travaux pratiques par manque de personnel, le rétrécissement de l’offre et de la variété des travaux pratiques disponibles, la réduction du soutien technique en informatique pour les cours et les travaux pratiques et la diminution des heures d’ouverture des bibliothèques.
Selon la FECQ, il est impératif que le gouvernement s’assure de l’uniformité des conditions d’apprentissage de l’ensemble des étudiants québécois. « Les étudiants de Baie-Comeau ou de Rivière-du-Loup méritent-ils les mêmes conditions que ceux de Montréal ou de Québec? Il me semble que poser la question, c’est y répondre », résume M. Côté.
L’importance de la mobilité étudiante
La mise en place d’un programme de mobilité étudiante serait une façon de contrer, au moins partiellement, ces problèmes démographiques. Cette solution, portée par la FECQ depuis plusieurs années, permettrait à des étudiants des grands centres d’aller étudier au sein de régions présentant des difficultés démographiques.
« La mobilité étudiante permettrait d’assurer un financement stable aux établissements, assurant du même coup leur viabilité. C’est une solution qui s’inscrit également en droite ligne à la lutte à l’exode des jeunes et à l’objectif d’améliorer la vitalité économique de nos régions », termine M. Côté.
À propos de la FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 20 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études des collégiens.
-Alexandre Banville-
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[email protected] 514 396-3320 Adresse: 1000, rue Saint-Antoine Ouest, bureau 409 A, Montréal QC H3C 3R7
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