BUDGET DU CANADA 2021-2022 : LA FECQ EXIGE QUE QUÉBEC INVESTISSE
LES SOMMES DÛES EN AIDE FINANCIÈRE AUX ÉTUDE
MONTRÉAL, le 20 avril 2021 – Alors que le gouvernement du Canada reconduit la mesure par laquelle il double le montant des bourses du Programme canadien de bourses aux étudiants (PCBE), la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) demande à la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, d’injecter rapidement les sommes que recevra Québec dans le programme d’Aide financière aux études (AFE). Il s’agit de 3,1 milliards de dollars investis par Ottawa, dont une fraction atterrira directement dans les coffres du Québec, administrés par le ministre des Finances Éric Girard. La FECQ estime ce montant à environ 355 M$ pour l’année scolaire 2021-2022, selon un calcul proportionnel à la population étudiante du Québec.
« Les étudiant.es n’en ont pas fini avec la précarité financière engendrée par la pandémie. Dans un contexte de relance socioéconomique, nous avons besoin d’un soutien conséquent aux difficultés vécues », explique Noémie Veilleux, présidente de la FECQ.
Pour la FECQ, investir dans les prêts et bourses québécois peut changer la donne en matière de persévérance scolaire et de réussite étudiante. Des réalités heurtant la communauté étudiante, telles que les problèmes de santé psychologique et la crise du logement, sont exacerbées en temps de crise et justifient l’allègement de la pression financière induite sur la population étudiante par une aide directe et concrète.
Alors que la crise a un impact sur l’accessibilité aux emplois occupés par les étudiant.es, la Fédération considère primordial d’agir rapidement sur la question. En ce sens, l’annonce de l’investissement des transferts fédéraux dans le programme d’AFE devra se faire dans les plus brefs délais. La population étudiante doit connaître à l’avance les conditions dans lesquelles elle évoluera lors de la prochaine session. Il est important d’apprendre de la crise et de ne pas répéter l’erreur d’annoncer les sommes à la rentrée, alors que celles-ci mettent un certain temps à se rendre dans les poches des étudiant.es.
« Des réponses tardives créeraient un sentiment d’insécurité chez les membres de la communauté étudiante. La FECQ croit fermement que pour l’automne 2021, le mot d’ordre est "prévisibilité" », mentionne Mme Veilleux.
Le ministre des Finances, Éric Girard, doit faire preuve de vision en mettant la jeunesse au centre de ses priorités. Conséquemment, il doit investir rapidement les sommes qui reviennent à la population étudiante. La FECQ rappelle à cet égard que l’éducation est la clé de la relance économique. Si la ministre Freeland l’a compris et le montre par ces investissements, c’est au tour du ministre des Finances québécois de prouver sa compréhension du rôle prépondérant de l’enseignement supérieur.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
-30 --
SOURCE
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse (FECQ)
(514) 554-0576
[email protected]
« Les étudiant.es n’en ont pas fini avec la précarité financière engendrée par la pandémie. Dans un contexte de relance socioéconomique, nous avons besoin d’un soutien conséquent aux difficultés vécues », explique Noémie Veilleux, présidente de la FECQ.
Pour la FECQ, investir dans les prêts et bourses québécois peut changer la donne en matière de persévérance scolaire et de réussite étudiante. Des réalités heurtant la communauté étudiante, telles que les problèmes de santé psychologique et la crise du logement, sont exacerbées en temps de crise et justifient l’allègement de la pression financière induite sur la population étudiante par une aide directe et concrète.
Alors que la crise a un impact sur l’accessibilité aux emplois occupés par les étudiant.es, la Fédération considère primordial d’agir rapidement sur la question. En ce sens, l’annonce de l’investissement des transferts fédéraux dans le programme d’AFE devra se faire dans les plus brefs délais. La population étudiante doit connaître à l’avance les conditions dans lesquelles elle évoluera lors de la prochaine session. Il est important d’apprendre de la crise et de ne pas répéter l’erreur d’annoncer les sommes à la rentrée, alors que celles-ci mettent un certain temps à se rendre dans les poches des étudiant.es.
« Des réponses tardives créeraient un sentiment d’insécurité chez les membres de la communauté étudiante. La FECQ croit fermement que pour l’automne 2021, le mot d’ordre est "prévisibilité" », mentionne Mme Veilleux.
Le ministre des Finances, Éric Girard, doit faire preuve de vision en mettant la jeunesse au centre de ses priorités. Conséquemment, il doit investir rapidement les sommes qui reviennent à la population étudiante. La FECQ rappelle à cet égard que l’éducation est la clé de la relance économique. Si la ministre Freeland l’a compris et le montre par ces investissements, c’est au tour du ministre des Finances québécois de prouver sa compréhension du rôle prépondérant de l’enseignement supérieur.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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SOURCE
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(514) 554-0576
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