ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’OIIQ : LA FECQ POUR LE MAINTIEN DU DEC QUALIFIANT EN SOINS INFIRMIERS
QUÉBEC, 20 mai 2021 – À l’ouverture des États généraux de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec (OIIQ), la Fédération étudiante collégiale du Québec réitère la nécessité de conserver le DEC en soins infirmiers comme première porte d’entrée de la profession infirmière. Le baccalauréat obligatoire aurait pour effet de réduire considérablement l’accès à la profession, et du même coup, d’aggraver la pénurie de main-d’œuvre qui martèle présentement la profession.
Depuis plusieurs années, l’OIIQ demande qu’il soit obligatoire de posséder un baccalauréat en sciences infirmières, pour pratiquer la profession infirmière. Toutefois, aucune analyse de situation de travail, ni de preuves documentées de ce besoin sont évoquées par l’OIIQ pour vouloir exiger ce prérequis.
« Par le baccalauréat obligatoire, l’OIIQ pense rehausser la qualité de la formation des personnes infirmières, et ainsi, assurer un meilleur service aux patient.es. Nous craignons qu’en rendant le bac obligatoire, le nombre de professionnel.les disponibles dans le réseau ne soit pas suffisant pour assurer une qualité et une disponibilité suffisante des soins », affirme Noémie Veilleux, présidente de la FECQ. Selon un sondage de 2021 de la Fédération des cégeps, c’est 44 % des étudiant.es en Soins infirmiers qui n’auraient pas entrepris le DEC si celui-ci n’était pas qualifiant.
Nuire à l’accessibilité : incohérent avec les besoins
La FECQ rappelle que le baccalauréat obligatoire aurait, par le fait même, un impact nonnégligeable sur l’accessibilité géographique et financière aux études supérieures. Le DEC en Soins infirmiers est un pilier du réseau collégial, présentement offert dans 46 des 48 cégeps. « Le DEC en Soins infirmiers est actuellement offert sur l’ensemble du territoire québécois, de sorte qu’il doit garder son statut qualifiant pour maintenir l’accessibilité à la profession dans le réseau » réitère Madame Veilleux.
Réviser le devis national de formation
Préserver le caractère qualifiant du DEC en soins infirmiers n’empêche pas de réviser les contenus de cette formation. En ce sens, la FECQ propose au ministère de l’Enseignement supérieur (MES) de revoir le devis national de programme de soins infirmiers, qui n’a pas été revu depuis 2007. « Si nous nous entendons avec l’OIIQ sur un aspect, c’est bien que la formation peut être mise à jour. En ce sens, assoyons-nous et discutons d’une manière concertée d’améliorer la formation initiale de niveau collégial », propose Mme Veilleux.
La FECQ rappelle finalement qu’il existe de DEC-BAC en Soins infirmiers pour bonifier le parcours scolaire d’une personne en Soins infirmiers. Celui-ci doit rester un ajout complémentaire à la formation initiale, et non pas le parcours obligatoire pour exercer la profession infirmière.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
-30 --
SOURCE
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse (FECQ)
(514) 554-0576
[email protected]
Depuis plusieurs années, l’OIIQ demande qu’il soit obligatoire de posséder un baccalauréat en sciences infirmières, pour pratiquer la profession infirmière. Toutefois, aucune analyse de situation de travail, ni de preuves documentées de ce besoin sont évoquées par l’OIIQ pour vouloir exiger ce prérequis.
« Par le baccalauréat obligatoire, l’OIIQ pense rehausser la qualité de la formation des personnes infirmières, et ainsi, assurer un meilleur service aux patient.es. Nous craignons qu’en rendant le bac obligatoire, le nombre de professionnel.les disponibles dans le réseau ne soit pas suffisant pour assurer une qualité et une disponibilité suffisante des soins », affirme Noémie Veilleux, présidente de la FECQ. Selon un sondage de 2021 de la Fédération des cégeps, c’est 44 % des étudiant.es en Soins infirmiers qui n’auraient pas entrepris le DEC si celui-ci n’était pas qualifiant.
Nuire à l’accessibilité : incohérent avec les besoins
La FECQ rappelle que le baccalauréat obligatoire aurait, par le fait même, un impact nonnégligeable sur l’accessibilité géographique et financière aux études supérieures. Le DEC en Soins infirmiers est un pilier du réseau collégial, présentement offert dans 46 des 48 cégeps. « Le DEC en Soins infirmiers est actuellement offert sur l’ensemble du territoire québécois, de sorte qu’il doit garder son statut qualifiant pour maintenir l’accessibilité à la profession dans le réseau » réitère Madame Veilleux.
Réviser le devis national de formation
Préserver le caractère qualifiant du DEC en soins infirmiers n’empêche pas de réviser les contenus de cette formation. En ce sens, la FECQ propose au ministère de l’Enseignement supérieur (MES) de revoir le devis national de programme de soins infirmiers, qui n’a pas été revu depuis 2007. « Si nous nous entendons avec l’OIIQ sur un aspect, c’est bien que la formation peut être mise à jour. En ce sens, assoyons-nous et discutons d’une manière concertée d’améliorer la formation initiale de niveau collégial », propose Mme Veilleux.
La FECQ rappelle finalement qu’il existe de DEC-BAC en Soins infirmiers pour bonifier le parcours scolaire d’une personne en Soins infirmiers. Celui-ci doit rester un ajout complémentaire à la formation initiale, et non pas le parcours obligatoire pour exercer la profession infirmière.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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SOURCE
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse (FECQ)
(514) 554-0576
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