ASSURANCES COLLECTIVES ÉTUDIANTES : LA FECQ EXIGE LE MAINTIEN D’ASSURANCES ABORDABLES POUR LA POPULATION ÉTUDIANTe
QUÉBEC, 11 février 2022 –Mercredi dernier, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a reculé sur sa demande de désautomatiser l’adhésion aux assurances collectives offertes par les associations étudiantes, ce qui aurait eu des impacts considérables sur l’accessibilité à des produits d’assurance abordables pour la population étudiante collégiale. Cependant, la FECQ considère que les nouvelles annonces de l’AMF ne garantissent pas aux étudiant.es la certitude d’être protégé.es dans les prochaines années.
Rappelons avant tout que la décision d’instaurer un régime d’assurance revient à la population étudiante, qui se positionne par le biais d’une assemblée générale ou d’un référendum. Il s’agit là d’une prise de décision active de la population étudiante, faite de façon démocratique. Il semble que cela réponde à la nécessité que les étudiant.es « consentent de manière éclairée lorsqu’ils adhèrent à un produit d’assurance collective qui leur est offert » que met de l’avant l’AMF.
Si l’AMF a annoncé « réexaminer l’ensemble du dossier » des assurances collectives étudiantes et procéder à des consultations avant d’identifier les pistes de solutions, la FECQ craint toutefois que l’AMF ne prenne pas aux sérieux les besoins de la population étudiante face aux services de santé et à une couverture d’assurance.
« Toute personne a des besoins de base en matière de santé physique et psychologique. C’est le cas pour la personne étudiante moyenne, mais c’est surtout le cas lorsqu’une personne est étudiante parent ou étudiante en situation de handicap, par exemple », selon Samuel Vaillancourt, président de la FECQ.
L’AMF prétend vouloir protéger les étudiant.es qui souhaitent se retirer d’un régime d’assurance et ceux et celles qui ont réellement besoin des régimes, mais l’application concrète de ses demandes rend impossible l’accès à un régime d’assurance abordable pour tout.es. Si l’AMF considère que ces deux objectifs « s’entrechoquent », la FECQ est plutôt d’avis que d’autres solutions doivent être mises en place pour répondre aux besoins de toute la population étudiante collégiale.
Pour cette raison, la FECQ propose :
« Au départ, il faut se rappeler que le rôle premier de l’association étudiante est de défendre les intérêts et les droits de ses membres, ça inclut une offre d’assurances collectives si elles y voient un besoin. Après tout, la proximité qu’elles ont avec leurs membres fait d’elles les mieux placées pour évaluer les besoins », conclut Samuel Vaillancourt.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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Rappelons avant tout que la décision d’instaurer un régime d’assurance revient à la population étudiante, qui se positionne par le biais d’une assemblée générale ou d’un référendum. Il s’agit là d’une prise de décision active de la population étudiante, faite de façon démocratique. Il semble que cela réponde à la nécessité que les étudiant.es « consentent de manière éclairée lorsqu’ils adhèrent à un produit d’assurance collective qui leur est offert » que met de l’avant l’AMF.
Si l’AMF a annoncé « réexaminer l’ensemble du dossier » des assurances collectives étudiantes et procéder à des consultations avant d’identifier les pistes de solutions, la FECQ craint toutefois que l’AMF ne prenne pas aux sérieux les besoins de la population étudiante face aux services de santé et à une couverture d’assurance.
« Toute personne a des besoins de base en matière de santé physique et psychologique. C’est le cas pour la personne étudiante moyenne, mais c’est surtout le cas lorsqu’une personne est étudiante parent ou étudiante en situation de handicap, par exemple », selon Samuel Vaillancourt, président de la FECQ.
L’AMF prétend vouloir protéger les étudiant.es qui souhaitent se retirer d’un régime d’assurance et ceux et celles qui ont réellement besoin des régimes, mais l’application concrète de ses demandes rend impossible l’accès à un régime d’assurance abordable pour tout.es. Si l’AMF considère que ces deux objectifs « s’entrechoquent », la FECQ est plutôt d’avis que d’autres solutions doivent être mises en place pour répondre aux besoins de toute la population étudiante collégiale.
Pour cette raison, la FECQ propose :
- Que des consultations soient menées par un intermédiaire indépendant et que l’AMF ait un rôle d’intervenante au même titre que les associations étudiantes;
- Que toutes les décisions soient prises avec l’objectif de garantir l’accès à des régimes d’assurance abordables pour tout.es;
- Que soient réellement considéré tant les personnes ont besoin des assurances que celles qui désirent se retirer de leur régime.
« Au départ, il faut se rappeler que le rôle premier de l’association étudiante est de défendre les intérêts et les droits de ses membres, ça inclut une offre d’assurances collectives si elles y voient un besoin. Après tout, la proximité qu’elles ont avec leurs membres fait d’elles les mieux placées pour évaluer les besoins », conclut Samuel Vaillancourt.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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