TEMPS DES FÊTES: LA FECQ SUGGÈRE AU GOUVERNEMENT
UN ASSOUPLISSEMENT DES MESURES POUR LES ÉTUDIANT.e.s
MONTRÉAL, le 3 décembre 2020 – Tout en invitant la population étudiante à respecter les consignes de la Santé publique, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) souhaite sensibiliser le premier ministre François Legault aux impacts de l’annulation des rassemblements durant les Fêtes.
UN CONTRAT MORAL ADAPTÉ À LA RÉALITÉ
« Ce n’est un secret pour personne, les étudiant.es attendaient le temps des Fêtes pour reprendre leur souffle auprès de leurs proches. L’annonce du premier ministre est un coup de barre en plein visage pour la population étudiante qui vit hors de la maison familiale », mentionne Noémie Veilleux, présidente de la Fédération. Selon la présidente, il importe de réfléchir aux impacts d’une telle décision sur les personnes étudiantes. Ainsi, les associations étudiantes invitent le premier ministre à réévaluer la possibilité d’autoriser aux étudiant.es de se joindre à leur cellule familiale pour le temps des Fêtes.
APPEL À LA PRUDENCE
Comprenant les risques associés à une telle demande, la FECQ pense humblement ne pas avoir l’expertise pour clamer un tel assouplissement. Or, elle est cependant convaincue que si le premier ministre consent à cette proposition, les étudiant.es sauront agir de manière sécuritaire et effectuer les bons choix, afin de ne pas mettre à risque inutilement leur entourage.
« C’est une question de confiance. La plupart des étudiant.es ne souhaitent que se greffer à leur bulle familiale durant le mois des Fêtes. Il ne faut pas oublier que ne pas vivre seul n’égale pas nécessairement ne pas se sentir isolé », soulève Mme Veilleux.
UNE SANTÉ PSYCHOLOGIQUE PRÉCAIRE
Alors qu’une enquête nationale de la FECQ rapporte que 64% de la population étudiante collégiale a vu son état de santé psychologique se détériorer, il n’y a plus place à balayer sous le tapis ce phénomène préoccupant. « La possibilité de retourner voir sa famille constitue, pour la communauté étudiante, une pause d’un quotidien éprouvant, qui la motivera à persévérer dans ses études et compléter la deuxième moitié de l’année scolaire. Les étudiant.es sont psychologiquement à bout et il faut faire la balance des inconvénients d’une telle restriction sur leur santé mentale ».
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
-30-
SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec
INFORMATIONS Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse
514 554-0576
[email protected]
UN CONTRAT MORAL ADAPTÉ À LA RÉALITÉ
« Ce n’est un secret pour personne, les étudiant.es attendaient le temps des Fêtes pour reprendre leur souffle auprès de leurs proches. L’annonce du premier ministre est un coup de barre en plein visage pour la population étudiante qui vit hors de la maison familiale », mentionne Noémie Veilleux, présidente de la Fédération. Selon la présidente, il importe de réfléchir aux impacts d’une telle décision sur les personnes étudiantes. Ainsi, les associations étudiantes invitent le premier ministre à réévaluer la possibilité d’autoriser aux étudiant.es de se joindre à leur cellule familiale pour le temps des Fêtes.
APPEL À LA PRUDENCE
Comprenant les risques associés à une telle demande, la FECQ pense humblement ne pas avoir l’expertise pour clamer un tel assouplissement. Or, elle est cependant convaincue que si le premier ministre consent à cette proposition, les étudiant.es sauront agir de manière sécuritaire et effectuer les bons choix, afin de ne pas mettre à risque inutilement leur entourage.
« C’est une question de confiance. La plupart des étudiant.es ne souhaitent que se greffer à leur bulle familiale durant le mois des Fêtes. Il ne faut pas oublier que ne pas vivre seul n’égale pas nécessairement ne pas se sentir isolé », soulève Mme Veilleux.
UNE SANTÉ PSYCHOLOGIQUE PRÉCAIRE
Alors qu’une enquête nationale de la FECQ rapporte que 64% de la population étudiante collégiale a vu son état de santé psychologique se détériorer, il n’y a plus place à balayer sous le tapis ce phénomène préoccupant. « La possibilité de retourner voir sa famille constitue, pour la communauté étudiante, une pause d’un quotidien éprouvant, qui la motivera à persévérer dans ses études et compléter la deuxième moitié de l’année scolaire. Les étudiant.es sont psychologiquement à bout et il faut faire la balance des inconvénients d’une telle restriction sur leur santé mentale ».
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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SOURCE Fédération étudiante collégiale du Québec
INFORMATIONS Rafaël Leblanc-Pageau, vice-président et attaché de presse
514 554-0576
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