Le 13 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire a été déclaré sur tout le territoire québécois. Cette mesure exceptionnelle octroie au gouvernement du Québec les pouvoirs nécessaires pour mettre en place l’ensemble des mesures visant à assurer la protection de la santé de la population.
Si la COVID‑19 vous inquiète ou si vous présentez des symptômes comme de la toux ou de la fièvre, vous pouvez contacter, sans frais, le 1 877 644-4545.
De plus, si vous avez de la toux ou de la fièvre :
Si la COVID‑19 vous inquiète ou si vous présentez des symptômes comme de la toux ou de la fièvre, vous pouvez contacter, sans frais, le 1 877 644-4545.
De plus, si vous avez de la toux ou de la fièvre :
- Ne vous présentez pas dans une clinique médicale sans avoir reçu au préalable un rendez-vous.
- Rendez-vous à l’urgence seulement si vous avez des difficultés respiratoires.
- Avant de vous rendre à l’urgence, contactez le 1 877 644-4545 si votre condition le permet. Si vous êtes un voyageur de retour depuis moins de 14 jours, précisez-le. On vous dira comment vous rendre et quelles précautions prendre (port de masque, utilisation de transport personnel ou d’une ambulance, etc.). De plus, l’hôpital sera avisé de votre arrivée.
Cette section décrit l'historique de la crise, du 13 mars au mois de juin, par rapport à l'enseignement collégial. Écrivez-nous à [email protected] pour que l'on puisse répondre à vos questions supplémentaires.
POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES DEMANDES
DE LA FECQ AU GOUVERNEMENT,C'EST PAR ICI!
État de LA situation et historique
10 juin 2020 - Des cégeps annoncent que leur session sera écourtée
Certains cégeps ont annoncé que leur session débutera quelques semaines plus tard qu’à l’habitude, afin de permettre au corps enseignant de s’ajuster et de se préparer à la rentrée majoritairement à distance. La FECQ rappelle que cette diminution du nombre de jours d’enseignement ne doit pas augmenter la charge de travail et doit assurer un enseignement de qualité.
Pour plus d’infos, c’est ici!
Certains cégeps ont annoncé que leur session débutera quelques semaines plus tard qu’à l’habitude, afin de permettre au corps enseignant de s’ajuster et de se préparer à la rentrée majoritairement à distance. La FECQ rappelle que cette diminution du nombre de jours d’enseignement ne doit pas augmenter la charge de travail et doit assurer un enseignement de qualité.
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26 mai 2020
Maintien des assouplissements au Règlement sur le régime des études collégiales (RREC)
Certains articles du RREC avaient été assouplis pour permettre aux cégeps de s’adapter. Jusqu’à présent, plusieurs de ces assouplissements demeureront en vigueur, comme le nombre de jours d’études que doit compter une session d’études, qui est passé de 82 à 60. Également, des modifications à la Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages des cégeps sont permises.
Toutefois, la cote R, dont le calcul avait été suspendu à partir du mois d’avril, sera comptabilisé à nouveau lors de la session d’automne. La FECQ s’assurera que les conditions d’études soient suffisamment équitables pour que le calcul de la cote R soit représentatif et équitable dans toutes les régions du Québec.
Des scénarios de la rentrée explorés par le MEES
Le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur explore divers scénarios par rapport à la rentrée de l’automne 2020, en ce qui a trait à l’enseignement à distance. Ces scénarios visent à proposer des lignes directrices pour les cégeps quant au pourcentage de personnes étudiantes qui suivront des cours en présentiel.
Le scénario le plus conservateur propose un pourcentage d’occupation de 30 %. Le MEES portera une attention particulière envers la population étudiante en situation de handicap (ESH), les stagiaires, les personnes étudiantes nouvellement admises au cégep, et celles vivant de l’anxiété, notamment.
Pour plus d’infos, c’est ici.
Maintien des assouplissements au Règlement sur le régime des études collégiales (RREC)
Certains articles du RREC avaient été assouplis pour permettre aux cégeps de s’adapter. Jusqu’à présent, plusieurs de ces assouplissements demeureront en vigueur, comme le nombre de jours d’études que doit compter une session d’études, qui est passé de 82 à 60. Également, des modifications à la Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages des cégeps sont permises.
Toutefois, la cote R, dont le calcul avait été suspendu à partir du mois d’avril, sera comptabilisé à nouveau lors de la session d’automne. La FECQ s’assurera que les conditions d’études soient suffisamment équitables pour que le calcul de la cote R soit représentatif et équitable dans toutes les régions du Québec.
Des scénarios de la rentrée explorés par le MEES
Le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur explore divers scénarios par rapport à la rentrée de l’automne 2020, en ce qui a trait à l’enseignement à distance. Ces scénarios visent à proposer des lignes directrices pour les cégeps quant au pourcentage de personnes étudiantes qui suivront des cours en présentiel.
Le scénario le plus conservateur propose un pourcentage d’occupation de 30 %. Le MEES portera une attention particulière envers la population étudiante en situation de handicap (ESH), les stagiaires, les personnes étudiantes nouvellement admises au cégep, et celles vivant de l’anxiété, notamment.
Pour plus d’infos, c’est ici.
15 mai 2020 - PCUE
Les demandes de PCUE peuvent être faites au lien suivant : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations/prestation-urgence-etudiants/pcue-comment-demande.html
Les demandes de PCUE peuvent être faites au lien suivant : https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/prestations/prestation-urgence-etudiants/pcue-comment-demande.html
12 mai 2020 - Potentiel décrochage à prévoir
La presse rapporte qu’environ 30 % de la population étudiante canadienne envisage ne pas poursuivre ses études à l’automne, dû notamment à la piètre qualité de l’enseignement à distance ou des difficultés financières.
Il sera donc essentiel que des mesures soient mises en place, tant en matière d’aide financière que d’enseignement à distance, pour diminuer les risques de décrochage scolaire.
Pour lire l'article, c’est ici.
La presse rapporte qu’environ 30 % de la population étudiante canadienne envisage ne pas poursuivre ses études à l’automne, dû notamment à la piètre qualité de l’enseignement à distance ou des difficultés financières.
Il sera donc essentiel que des mesures soient mises en place, tant en matière d’aide financière que d’enseignement à distance, pour diminuer les risques de décrochage scolaire.
Pour lire l'article, c’est ici.
29 avril 2020 - Prestation canadienne d'urgence
La prestation canadienne d'urgence pour les étudiants est adoptée par la Chambre des communes. Surveillez cette page pour des détails sur l'entrée en vigueur du programme ainsi que les procédures pour effectuer une demande!
La prestation canadienne d'urgence pour les étudiants est adoptée par la Chambre des communes. Surveillez cette page pour des détails sur l'entrée en vigueur du programme ainsi que les procédures pour effectuer une demande!
La Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) offre de l’argent aux membres de la population étudiante n’arrivant pas à se trouver un emploi dû à la crise.
Cette prestation est d’un montant de 1250 $. Les personnes en situation de handicap ou ayant une personne à charge peuvent quant à elles obtenir 2000 $.
Pour être admissible, il faut :
Cette prestation est d’un montant de 1250 $. Les personnes en situation de handicap ou ayant une personne à charge peuvent quant à elles obtenir 2000 $.
Pour être admissible, il faut :
- Être ou avoir été étudiant ou étudiante :
- Être inscrit aux études postsecondaires
- Avoir terminé ou arrêté ses études postsecondaires en décembre 2019
- Avoir des difficultés à trouver un emploi à temps plein
- Être activement à la recherche d’un emploi, sans succès;
Ou - Gagner moins de 1000 $ par mois (environ 19 heures de travail au salaire minimum de 13,10 $)
- Être activement à la recherche d’un emploi, sans succès;
22 avril 2020
Investissements du fédéral
Le gouvernement fédéral annonce 9 milliards de dollars pour venir en aide à la population étudiante. Des détails ici!
Bonification du PCPE
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il bonifiera son programme canadien de prêts et de bourses aux étudiant.e.s (PCPE-PCBE) de 1,3 milliards de dollars. Dû à une entente entre les gouvernements fédéral et provincial, le Québec recevra sa part du montant, proportionnellement à son nombre d’étudiantes et d’étudiants. Ce montant, comme tous les transferts fédéraux, sera déposé dans le fond consolidé du gouvernement.
Il faudra s’assurer que ces sommes iront bel et bien en aide financière aux études (AFE) pour soutenir la population étudiante qui en a besoin. La FECQ surveillera attentivement la manière dont seront investis ces sommes.
Investissements du fédéral
Le gouvernement fédéral annonce 9 milliards de dollars pour venir en aide à la population étudiante. Des détails ici!
Bonification du PCPE
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il bonifiera son programme canadien de prêts et de bourses aux étudiant.e.s (PCPE-PCBE) de 1,3 milliards de dollars. Dû à une entente entre les gouvernements fédéral et provincial, le Québec recevra sa part du montant, proportionnellement à son nombre d’étudiantes et d’étudiants. Ce montant, comme tous les transferts fédéraux, sera déposé dans le fond consolidé du gouvernement.
Il faudra s’assurer que ces sommes iront bel et bien en aide financière aux études (AFE) pour soutenir la population étudiante qui en a besoin. La FECQ surveillera attentivement la manière dont seront investis ces sommes.
16 avril 2020 - La population étudiante contribue!
‼️ La Santé publique a besoin de la population étudiante collégiale ‼️
Celle-ci a demandé aux directions de cégeps de transmettre une lettre aux étudiant.e.s afin de les solliciter (tout spécialement les finissants dans les programmes techniques suivants) à venir en «renfort» aux professionnel.le.s dans certaines régions données:
✅ Travail social;
✅ Inhalothérapie;
✅ Radiodiagnostic;
✅ Médecine nucléaire;
✅ Technologies médicales;
✅ Soins infirmiers.
Tout le monde est invité, sur une base volontaire, à aller donner un coup de main sur le terrain. Après vérification, les stagiaires de dernière année des programmes techniques ci-haut pourraient voir leurs heures d'implication créditées; dépendamment des besoins régionaux, les cégeps pourront suspendre les sessions de cesdits finissant.e.s. 👀
La FECQ croit qu'il s'agit d'une bonne initiative d'inclure les étudiant.e.s qui souhaitent aller au front pour aider, mais il faut également s'assurer que les modalités de la reprise des cours «incomplets» soient justes et équitables sur tout le territoire! ⚠️
Les directions de cégeps devraient communiquer avec les étudiant.e.s afin de les informer et ceux-ci seront invités à laisser leurs coordonnées s'ils sont intéressé.e.s.
‼️ La Santé publique a besoin de la population étudiante collégiale ‼️
Celle-ci a demandé aux directions de cégeps de transmettre une lettre aux étudiant.e.s afin de les solliciter (tout spécialement les finissants dans les programmes techniques suivants) à venir en «renfort» aux professionnel.le.s dans certaines régions données:
✅ Travail social;
✅ Inhalothérapie;
✅ Radiodiagnostic;
✅ Médecine nucléaire;
✅ Technologies médicales;
✅ Soins infirmiers.
Tout le monde est invité, sur une base volontaire, à aller donner un coup de main sur le terrain. Après vérification, les stagiaires de dernière année des programmes techniques ci-haut pourraient voir leurs heures d'implication créditées; dépendamment des besoins régionaux, les cégeps pourront suspendre les sessions de cesdits finissant.e.s. 👀
La FECQ croit qu'il s'agit d'une bonne initiative d'inclure les étudiant.e.s qui souhaitent aller au front pour aider, mais il faut également s'assurer que les modalités de la reprise des cours «incomplets» soient justes et équitables sur tout le territoire! ⚠️
Les directions de cégeps devraient communiquer avec les étudiant.e.s afin de les informer et ceux-ci seront invités à laisser leurs coordonnées s'ils sont intéressé.e.s.
30 mars 2020- Aide financière aux études et incomplets
Aide financière aux études: un.e étudiant.e ne perdra pas son statut de temps plein s'il.elle demande des incomplets pour un ou des cours.
Aide financière aux études: un.e étudiant.e ne perdra pas son statut de temps plein s'il.elle demande des incomplets pour un ou des cours.
27 mars 2020 - Lignes directrices pour la session d'hiver 2020
Le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur a transmis aux établissements collégiaux des consignes pour le reste de la session. 👀
📊 Les enseignant.e.s auront la latitude de modifier le plan de cours afin de l'adapter à la situation particulière de la session à distance;
📆 Chaque cégep sera en mesure d'adapter son calendrier scolaire afin d'arriver à au moins 12 semaines d'apprentissage. Ainsi, la session ne terminera pas nécessairement plus tard que prévu, mais les mesures mises en place seront souples si un.e étudiant.e nécessite plus de temps pour terminer son cours;
📍 Il sera possible, à tout moment, de demander un «incomplet» si un.e étudiant.e est dans l'impossibilité de terminer un ou des cours, et ce, sans pièce justificative. Cette mesure n'influera pas sur la cote R. L'étudiant.e devra recommencer le cours plus tard dans son cheminement;
⚠️ Avec l'accord du cégep, un enseignant pourra modifier ses techniques d'évaluation afin de faciliter la reconnaissance des acquis à distance;
💯 La cote R ne pourra pas être revue à la baisse pour la session H20: les étudiant.e.s auront le choix entre une cote R incluant ou excluant leurs résultats de H20;
💸 Les services aux étudiant.e.s reprendront graduellement et plusieurs cégeps ont mis en place des fonds de soutien d'urgence pour venir en aide aux étudiant.e.s;
✅ Les cours de cette session pourront être notés par des notes régulières ou encore des mentions d'échec ou d'équivalence (réussite) selon les cégeps.
À la lumière de ces informations, la FECQ demande:
📌 Des mesures d'aide à la réussite pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs études à distance;
📌 Qu'il n'y aie pas de distorsions dans les calculs de la cote R pour la session d'hiver 2020;
📌 Que des mesures soient mises en place pour favoriser la persévérance scolaire;
📌 Que des mesures facilitant l'accès au matériel soient mises en place afin que les groupes précarisés ne soient pas pénalisés.
Le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur a transmis aux établissements collégiaux des consignes pour le reste de la session. 👀
📊 Les enseignant.e.s auront la latitude de modifier le plan de cours afin de l'adapter à la situation particulière de la session à distance;
📆 Chaque cégep sera en mesure d'adapter son calendrier scolaire afin d'arriver à au moins 12 semaines d'apprentissage. Ainsi, la session ne terminera pas nécessairement plus tard que prévu, mais les mesures mises en place seront souples si un.e étudiant.e nécessite plus de temps pour terminer son cours;
📍 Il sera possible, à tout moment, de demander un «incomplet» si un.e étudiant.e est dans l'impossibilité de terminer un ou des cours, et ce, sans pièce justificative. Cette mesure n'influera pas sur la cote R. L'étudiant.e devra recommencer le cours plus tard dans son cheminement;
⚠️ Avec l'accord du cégep, un enseignant pourra modifier ses techniques d'évaluation afin de faciliter la reconnaissance des acquis à distance;
💯 La cote R ne pourra pas être revue à la baisse pour la session H20: les étudiant.e.s auront le choix entre une cote R incluant ou excluant leurs résultats de H20;
💸 Les services aux étudiant.e.s reprendront graduellement et plusieurs cégeps ont mis en place des fonds de soutien d'urgence pour venir en aide aux étudiant.e.s;
✅ Les cours de cette session pourront être notés par des notes régulières ou encore des mentions d'échec ou d'équivalence (réussite) selon les cégeps.
À la lumière de ces informations, la FECQ demande:
📌 Des mesures d'aide à la réussite pour accompagner les étudiant.e.s dans leurs études à distance;
📌 Qu'il n'y aie pas de distorsions dans les calculs de la cote R pour la session d'hiver 2020;
📌 Que des mesures soient mises en place pour favoriser la persévérance scolaire;
📌 Que des mesures facilitant l'accès au matériel soient mises en place afin que les groupes précarisés ne soient pas pénalisés.
22 mars 2020 - Prolongation de la fermeture
Lors du point de presse quotidien, le gouvernement a annoncé la fermeture des établissements collégiaux jusqu'au 1er mai. Cela dit, dès le 30 mars, le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur offrira un accès à tous les cégeps à de la formation à distance. La Fédération a adressé plusieurs questions au gouvernement concernant l'octroi de cette formation à distance, l'aide financière aux études et les stages.
Lors du point de presse quotidien, le gouvernement a annoncé la fermeture des établissements collégiaux jusqu'au 1er mai. Cela dit, dès le 30 mars, le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur offrira un accès à tous les cégeps à de la formation à distance. La Fédération a adressé plusieurs questions au gouvernement concernant l'octroi de cette formation à distance, l'aide financière aux études et les stages.
18 mars 2020 - Étudiant.e.s, travailleurs et travailleuses internationaux
Les étudiant.e.s internationaux et les travailleurs temporaires pourront revenir au Canada malgré la fermeture des frontières annoncée par Ottawa. Des questions perdurent sur les 20h de travail autorisées pour la population étudiante internationale. |
17 mars 2020 - Précisions du gouvernement
Le premier ministre François Legault rapporte que la fermeture des écoles pourrait se prolonger. Le ministère rapporte que les stages, ainsi que les activités de recherche, sont suspendus au même titre que toutes les activités d'apprentissage. Les établissements sont fermés, les étudiant.e.s ne peuvent pas aller récupérer leurs effets personnels avant le 30 mars. Les étudiant.e.s sont incités à rester à la maison et éviter les rassemblements et les sorties non-essentielles. |
16 mars 2020 - Festivités des 30 ans de la FECQ
Le [email protected] des 30 ans de la Fédération est reporté dû à la distanciation sociale recommandée par le gouvernement du Québec. L'Assemblée générale annuelle est pour l'instant maintenue à la date prévue. |
13 mars 2020 - Fermeture initiale des établissements d'enseignement
Le gouvernement du Québec a annoncé, le 13 mars 2020, la fermeture des écoles pour au moins 2 semaines, soit jusqu'au 30 mars. La Fédération est en discussion avec le ministère sur les impacts de la fermeture des cégeps sur le cheminement scolaire de la population étudiante collégiale. La Fédération a recueilli les inquiétudes des associations étudiantes collégiales afin de les porter aux oreilles du Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Des détails suivront. |
Pour lire la foire aux questions que le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur a diffusé aux acteurs du réseau éducationnel québécois, c'est par ici!
Ici se retrouve la liste des associations étudiantes membres de la FECQ, ainsi que le lien vers la page traitant des mesures mises en place par chaque établissement en raison de la COVID-19.
Liste des associations étudiantes membres |
AGECRLi | ASSOCIATION GÉNÉRALE DES ÉTUDIANTS DU CÉGEP DE RIVIÈRE-DU-LOUP INC. |
Les directives ministérielles
Dans tous les cégeps, les activités reprennent graduellement depuis le 30 mars. En effet, selon le programme ou encore l'établissement d'enseignement, des directives plus claires vous seront ou vous ont déjà été envoyées. Quelques cégeps ne reprennent leurs activités que le 13 avril.
Restez à l’affût, de nouvelles directives devraient être transmises prochainement par votre cégep.
Restez à l’affût, de nouvelles directives devraient être transmises prochainement par votre cégep.
L'Épreuve uniforme de français
Dois-je réussir l'Épreuve uniforme de français (EUF) pour obtenir mon DEC ?
L’épreuve uniforme de français et de langue (EUF), dont la réussite est essentielle à l’obtention du DEC depuis 1998, a été annulée en raison de la crise sanitaire et économique. Ainsi, toutes les personnes étudiantes finissantes en 2019-2020 dont l’obtention du DEC était conditionnelle à la réussite de l’EUF n’auront pas besoin de passer cette épreuve pour obtenir leur DEC cette année.
La passation obligatoire de l'EUF reprendra à la session d'automne 2020.
L’épreuve uniforme de français et de langue (EUF), dont la réussite est essentielle à l’obtention du DEC depuis 1998, a été annulée en raison de la crise sanitaire et économique. Ainsi, toutes les personnes étudiantes finissantes en 2019-2020 dont l’obtention du DEC était conditionnelle à la réussite de l’EUF n’auront pas besoin de passer cette épreuve pour obtenir leur DEC cette année.
La passation obligatoire de l'EUF reprendra à la session d'automne 2020.
la cote r
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur a finalement décidé que la cote R ne sera pas prise en compte à l’hiver 2020. Comme les syndicats et les cégeps, la FECQ avait soumis des inquiétudes quant à l’équité du calcul au ministre, qui après analyse a tranché en ce sens. Cette annonce suscite des questions et il est important de connaître les inquiétudes qu’avait notamment la FECQ et qui ont mené à cette décision du ministre.
Pourquoi garder en place le calcul de la cote R pouvait la rendre inéquitable ?
3 possibilités
Les étudiant.es avaient trois possibilités par rapport à leurs cours:
- Obtenir la mention « incomplet » sans justification: le cours peut être interrompu et repris à une session future sans affecter la cote R de l'étudiant.e.
- Obtenir la mention équivalence : lorsqu'une personne enseignante jugeait que les étudiant.es ont acquis les compétences du cours, elle pouvait donner (avec l'approbation de son établissement), la mention « équivalence ». L'étudiant.e pouvait cesser son cours avant la fin de la session, puisqu'elle ou il avait démontré la maîtrise des compétences.
- Note pour le cours, qui compte dans la cote R. Deux cotes R sont calculées, soit celles de l'automne 2019 et d'hiver 2020; la meilleure des deux est gardée aux fins d'admission universitaire.
Les problématiques
La cote R sert à classer entre eux les résultats des personnes étudiantes afin d'effectuer une sélection le plus objective possible pour la poursuite des études universitaires.
Or, si une partie de la population étudiante n'a pas de cote R pour une partie de ses cours, cela fausse le calcul de la cote R. Si une personne est en mesure d'augmenter sa cote R malgré la crise, mais qu'une autre obtient une majorité d'équivalence et ne peut donc augmenter sa cote R autant qu'elle l'aurait souhaitée, cette personne est en situation de baisse relative. En effet, même sa cote R n'a techniquement pas baissé (puisque c'est la cote R de l'automne 2019 qui a été conservée), sa cote R diminue par rapport à celle de l'autre personne, puisque la cote R de cette dernière augmente. Comme la cote R ne peut qu'augmenter ou rester stable, la population étudiante dont la cote R n'augmente pas devient automatiquement pénalisée. La même logique s'applique à la présence importante de mention « incomplets », pour lesquels aucune note n'est comptabilisée.
Les membres de la population étudiante sont comparés entre eux, grâce à la cote R, à la grandeur de la province. Ainsi, des iniquités entre les établissements auraient pu apparaître.
Aussi, plusieurs personnes qui avaient de bonnes notes sont dans des situations particulières (ex: parents-étudiants, difficultés d’apprentissage, pas d’accès technologiques, coronavirus) qui les empêchent de continuer d’étudier aussi rigoureusement à cause de la crise. La cote R ne devait pas être qu’à l’avantage de certaines personnes qui ont tous les outils pour continuer leur session en temps de pandémie. Comme les conditions de réussite sont plus inéquitable qu'à l'habitude, continuer à calculer la cote R n'est pas une option juste.
👉🏼 De plus, la cote R était à plusieurs égards un grand facteur de stress pour une majorité d’étudiant.es. Considérant que plusieurs étudiant.es sont touchés de près ou de loin par la crise, vivent de l’isolement et même des problèmes de santé psychologique, la suspension de la cote R aide à en soulager plusieurs.
Ajustement chez les universités
👉🏼 Finalement, il est évident que les universités devront s’adapter à la suspension. Elles sont au courant que la situation est unique. Les admissions vont prendre en considération que la cote R d’une cohorte complète n’a pas pu monter à la session d’hiver 2020. La FECQ portera ce message.
Cette situation peut être frustrante. Nous sommes dans une situation de crise extraordinaire et il faut se serrer les coudes. La déception personnelle est compréhensible et il faut saluer les efforts mis pour compléter cette session. Cela dit, il faut se rappeler que les circonstances ne se prêtent pas à ce que tout le monde performe à armes égales et les nombreuses sources de distorsion causées par cette session invraisemblable mènent à cette mesure exceptionnelle.
Si certains cas de figure vous semblent avoir été oubliés dans l’analyse du ministre, faites-vous entendre.
Pourquoi garder en place le calcul de la cote R pouvait la rendre inéquitable ?
3 possibilités
Les étudiant.es avaient trois possibilités par rapport à leurs cours:
- Obtenir la mention « incomplet » sans justification: le cours peut être interrompu et repris à une session future sans affecter la cote R de l'étudiant.e.
- Obtenir la mention équivalence : lorsqu'une personne enseignante jugeait que les étudiant.es ont acquis les compétences du cours, elle pouvait donner (avec l'approbation de son établissement), la mention « équivalence ». L'étudiant.e pouvait cesser son cours avant la fin de la session, puisqu'elle ou il avait démontré la maîtrise des compétences.
- Note pour le cours, qui compte dans la cote R. Deux cotes R sont calculées, soit celles de l'automne 2019 et d'hiver 2020; la meilleure des deux est gardée aux fins d'admission universitaire.
Les problématiques
La cote R sert à classer entre eux les résultats des personnes étudiantes afin d'effectuer une sélection le plus objective possible pour la poursuite des études universitaires.
Or, si une partie de la population étudiante n'a pas de cote R pour une partie de ses cours, cela fausse le calcul de la cote R. Si une personne est en mesure d'augmenter sa cote R malgré la crise, mais qu'une autre obtient une majorité d'équivalence et ne peut donc augmenter sa cote R autant qu'elle l'aurait souhaitée, cette personne est en situation de baisse relative. En effet, même sa cote R n'a techniquement pas baissé (puisque c'est la cote R de l'automne 2019 qui a été conservée), sa cote R diminue par rapport à celle de l'autre personne, puisque la cote R de cette dernière augmente. Comme la cote R ne peut qu'augmenter ou rester stable, la population étudiante dont la cote R n'augmente pas devient automatiquement pénalisée. La même logique s'applique à la présence importante de mention « incomplets », pour lesquels aucune note n'est comptabilisée.
Les membres de la population étudiante sont comparés entre eux, grâce à la cote R, à la grandeur de la province. Ainsi, des iniquités entre les établissements auraient pu apparaître.
Aussi, plusieurs personnes qui avaient de bonnes notes sont dans des situations particulières (ex: parents-étudiants, difficultés d’apprentissage, pas d’accès technologiques, coronavirus) qui les empêchent de continuer d’étudier aussi rigoureusement à cause de la crise. La cote R ne devait pas être qu’à l’avantage de certaines personnes qui ont tous les outils pour continuer leur session en temps de pandémie. Comme les conditions de réussite sont plus inéquitable qu'à l'habitude, continuer à calculer la cote R n'est pas une option juste.
👉🏼 De plus, la cote R était à plusieurs égards un grand facteur de stress pour une majorité d’étudiant.es. Considérant que plusieurs étudiant.es sont touchés de près ou de loin par la crise, vivent de l’isolement et même des problèmes de santé psychologique, la suspension de la cote R aide à en soulager plusieurs.
Ajustement chez les universités
👉🏼 Finalement, il est évident que les universités devront s’adapter à la suspension. Elles sont au courant que la situation est unique. Les admissions vont prendre en considération que la cote R d’une cohorte complète n’a pas pu monter à la session d’hiver 2020. La FECQ portera ce message.
Cette situation peut être frustrante. Nous sommes dans une situation de crise extraordinaire et il faut se serrer les coudes. La déception personnelle est compréhensible et il faut saluer les efforts mis pour compléter cette session. Cela dit, il faut se rappeler que les circonstances ne se prêtent pas à ce que tout le monde performe à armes égales et les nombreuses sources de distorsion causées par cette session invraisemblable mènent à cette mesure exceptionnelle.
Si certains cas de figure vous semblent avoir été oubliés dans l’analyse du ministre, faites-vous entendre.
abandon de cours
Il te sera possible de demander des « incomplet » pour un ou plusieurs de tes cours, et ce, sans pièce justificative. Un «incomplet» à ton dossier n'affecte pas ta cote R, mais t'obligera à reprendre le cours plus tard dans ton cheminement. Cette option est offerte particulièrement pour ceux et celles qui n'arrivent pas à effectuer de la formation à distance faute de temps, de ressources ou encore de prédispositions psychologiques à étudier.
Cela dit, la FECQ demande au gouvernement de mettre en place des mesures favorisant la persévérance scolaire et de s'assurer que personne ne soit laissé derrière, autant au niveau des parents-étudiants que d'autres groupes précarisés.
Cela dit, la FECQ demande au gouvernement de mettre en place des mesures favorisant la persévérance scolaire et de s'assurer que personne ne soit laissé derrière, autant au niveau des parents-étudiants que d'autres groupes précarisés.
aide financière aux études (AFE)
Qu’arrive-t-il avec les prêts et bourses si les cours sont suspendus ?
Les versements d’aide financière aux études seront effectués comme prévu, malgré la fermeture annoncée de tous les établissements d’enseignement dans le contexte de la COVID-19.
La FECQ fait des démarches afin que davantage de bonifications soient mises en place, notamment au niveau de la compensation des semaines de suspension, du prolongement des périodes d’admissibilité au programme et des périodes pour remise de dette.
Dois-je continuer de rembourser mes prêts ?
Non, le gouvernement a annoncé qu’il reportait le remboursement des dettes étudiantes de l'Aide financière aux études de six mois. Au cours de cette période exceptionnelle, aucun versement ne devra être effectué et aucun intérêt ne sera cumulé ou ajouté à la dette d'études. De plus, cette mesure s'appliquera automatiquement à toute la population ayant une dette auprès de l'Aide financière aux études.
Si je demande des incomplets, puis-je perdre mon statut de temps plein?
Non, le ministère a assuré que les statuts ne changeraient pas à cause de la COVID-19.
Que se passe-t-il si ma période d'admissibilité arrive à échéance ?
Il est possible d'être admissible à l'AFE pendant environ 7 ans. Si vous devez poursuivre vos études pour une session supplémentaire à cause de la crise, il est possible de contacter le service d'aide financière aux études pour obtenir une dérogation aux règlements habituels.
Les versements d’aide financière aux études seront effectués comme prévu, malgré la fermeture annoncée de tous les établissements d’enseignement dans le contexte de la COVID-19.
La FECQ fait des démarches afin que davantage de bonifications soient mises en place, notamment au niveau de la compensation des semaines de suspension, du prolongement des périodes d’admissibilité au programme et des périodes pour remise de dette.
Dois-je continuer de rembourser mes prêts ?
Non, le gouvernement a annoncé qu’il reportait le remboursement des dettes étudiantes de l'Aide financière aux études de six mois. Au cours de cette période exceptionnelle, aucun versement ne devra être effectué et aucun intérêt ne sera cumulé ou ajouté à la dette d'études. De plus, cette mesure s'appliquera automatiquement à toute la population ayant une dette auprès de l'Aide financière aux études.
Si je demande des incomplets, puis-je perdre mon statut de temps plein?
Non, le ministère a assuré que les statuts ne changeraient pas à cause de la COVID-19.
Que se passe-t-il si ma période d'admissibilité arrive à échéance ?
Il est possible d'être admissible à l'AFE pendant environ 7 ans. Si vous devez poursuivre vos études pour une session supplémentaire à cause de la crise, il est possible de contacter le service d'aide financière aux études pour obtenir une dérogation aux règlements habituels.
Le travail
Qu’arrive-t-il si je ne peux plus travailler en raison de la crise ?
Le gouvernement du Canada a mis sur pied un Plan d'intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 pour les citoyen.ne.s qui ont vu leurs revenus drastiquement baisser en raison de la crise. On vous invite à consulter le site du gouvernement du Canada afin de connaître les nouvelles mesures d’aide. De plus, un tableau qui permet de voir si vous êtes éligibles à un programme d'aide figure sur le site plus bas.
Récemment, le gouvernement fédéral a mis en place un programme d'aide de 2000$ par mois sur 4 mois pour les personnes ayant perdu leur emploi ou ayant vu leur revenu diminuer à cause de la fermeture de leur employeur. Ce programme est admissible pour toute personne ayant eu un revenu supérieur à 5000$ dans la dernière année imposable.
La prestation canadienne d'urgence pour les étudiants, expliquée plus haut dans la page, vient aussi en aide à la population étudiante n'arrivant pas à trouver d'emploi pendant l'été.
Ai-je besoin d’un billet médical pour ne pas me présenter au travail si je ressens des symptômes de la COVID-19 ?
Non, le gouvernement québécois a suspendu le besoin d’obtenir ce billet médical pour éviter que des personnes malades se présentent dans les centres hospitaliers. Cela dit, en milieu privé, il est possible que les employeurs demandent encore à ce jour des billets médicaux: ceux-ci ne respectent pas les directives gouvernementales.
Si jamais vous présentez des symptômes de la COVID-19, veuillez suivre les indications du gouvernement qui se trouvent au début de la page.
Le gouvernement du Canada a mis sur pied un Plan d'intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 pour les citoyen.ne.s qui ont vu leurs revenus drastiquement baisser en raison de la crise. On vous invite à consulter le site du gouvernement du Canada afin de connaître les nouvelles mesures d’aide. De plus, un tableau qui permet de voir si vous êtes éligibles à un programme d'aide figure sur le site plus bas.
Récemment, le gouvernement fédéral a mis en place un programme d'aide de 2000$ par mois sur 4 mois pour les personnes ayant perdu leur emploi ou ayant vu leur revenu diminuer à cause de la fermeture de leur employeur. Ce programme est admissible pour toute personne ayant eu un revenu supérieur à 5000$ dans la dernière année imposable.
La prestation canadienne d'urgence pour les étudiants, expliquée plus haut dans la page, vient aussi en aide à la population étudiante n'arrivant pas à trouver d'emploi pendant l'été.
Ai-je besoin d’un billet médical pour ne pas me présenter au travail si je ressens des symptômes de la COVID-19 ?
Non, le gouvernement québécois a suspendu le besoin d’obtenir ce billet médical pour éviter que des personnes malades se présentent dans les centres hospitaliers. Cela dit, en milieu privé, il est possible que les employeurs demandent encore à ce jour des billets médicaux: ceux-ci ne respectent pas les directives gouvernementales.
Si jamais vous présentez des symptômes de la COVID-19, veuillez suivre les indications du gouvernement qui se trouvent au début de la page.
Selon les résultats, voici les liens pour davantage d'informations:
- Agence de revenu du Canada: Allocation de soins d'urgence et Allocation de soutien d'urgence
- Programme d'aide aux travailleurs (PATT)
- Programme d'aide financière aux études
- Allocation canadienne pour enfants ➡️