LA FECQ DEMANDE AUX PARTIS FÉDÉRAUX DE S’ENGAGER À INVESTIR L’ACTUEL SURPLUS BUDGÉTAIRE DANS LES TRANSFERTS AUX PROVINCES
MONTRÉAL, le 14 septembre 2015 – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) souhaite que le prochain gouvernement fédéral utilise le surplus budgétaire, estimé à 1,9 milliard de dollars pour l’année 2014-2015, pour rétablir les transferts pour les programmes sociaux (TCPS) et les transferts canadiens en santé (TCS).
Le surplus budgétaire annoncé par le gouvernement fédéral survient alors que les transferts aux provinces ont diminué successivement au cours des 20 dernières années. Dans ce contexte et dans le cadre des élections fédérales, la FECQ demande premièrement que le TCPS soit rétabli au niveau de 1994. Uniquement pour le TCPS, le gouvernement du Québec évalue le manque à gagner des provinces à plus de 2,8 G$ annuellement, une somme qui pourrait permettre de mieux financer l’enseignement supérieur.
À cet égard, la FECQ est consternée d’observer le désengagement d’Ottawa en matière d’Éducation alors qu’il enregistre d’importants surplus budgétaires. « Les étudiants collégiaux québécois demandent aux chefs des partis politiques fédéraux de véritablement s’engager pour la Jeunesse. On s’attend à ce que Stephen Harper, Justin Trudeau, Thomas Mulcair, Gilles Duceppe et Elizabeth May se positionnent clairement pour une amélioration de l’accès à une Éducation de qualité. Pour y arriver, on doit immanquablement augmenter les transferts aux provinces », résume le président de la FECQ, Antoine Côté.
La FECQ rappelle qu’entre 1994 et 2000, le financement des programmes sociaux au Québec provenant du fédéral est passé de 19,8% à 11,9%. Cette charge fiscale est transférée aux provinces, dont la plupart accumulent les déficits.
Deuxièmement, les TCS doivent impérativement être cohérents avec le vieillissement de la population. Le financement doit être rééquilibré en fonction des besoins réels et non des besoins prévus.
Le système québécois déjà pénalisé
L’enseignement supérieur au Québec est déjà victime de sous-financement par rapport aux autres provinces. Par exemple, le crédit d’impôt pour les frais de scolarité favorise les provinces où les frais de scolarité sont plus élevés. La FECQ suggère donc aux différents candidats au poste de Premier ministre de saisir la balle au bond et d’équilibrer le tout. « Il y a là une belle occasion d’établir une véritable équité dans le financement des provinces et d’enfin corriger le sous-financement du Québec, lequel s’est particulièrement accentué au cours des dernières décennies », suggère M. Côté.
-Alexandre Banville-
Directeur des opérations, Coopérative Belvédère communication
Le surplus budgétaire annoncé par le gouvernement fédéral survient alors que les transferts aux provinces ont diminué successivement au cours des 20 dernières années. Dans ce contexte et dans le cadre des élections fédérales, la FECQ demande premièrement que le TCPS soit rétabli au niveau de 1994. Uniquement pour le TCPS, le gouvernement du Québec évalue le manque à gagner des provinces à plus de 2,8 G$ annuellement, une somme qui pourrait permettre de mieux financer l’enseignement supérieur.
À cet égard, la FECQ est consternée d’observer le désengagement d’Ottawa en matière d’Éducation alors qu’il enregistre d’importants surplus budgétaires. « Les étudiants collégiaux québécois demandent aux chefs des partis politiques fédéraux de véritablement s’engager pour la Jeunesse. On s’attend à ce que Stephen Harper, Justin Trudeau, Thomas Mulcair, Gilles Duceppe et Elizabeth May se positionnent clairement pour une amélioration de l’accès à une Éducation de qualité. Pour y arriver, on doit immanquablement augmenter les transferts aux provinces », résume le président de la FECQ, Antoine Côté.
La FECQ rappelle qu’entre 1994 et 2000, le financement des programmes sociaux au Québec provenant du fédéral est passé de 19,8% à 11,9%. Cette charge fiscale est transférée aux provinces, dont la plupart accumulent les déficits.
Deuxièmement, les TCS doivent impérativement être cohérents avec le vieillissement de la population. Le financement doit être rééquilibré en fonction des besoins réels et non des besoins prévus.
Le système québécois déjà pénalisé
L’enseignement supérieur au Québec est déjà victime de sous-financement par rapport aux autres provinces. Par exemple, le crédit d’impôt pour les frais de scolarité favorise les provinces où les frais de scolarité sont plus élevés. La FECQ suggère donc aux différents candidats au poste de Premier ministre de saisir la balle au bond et d’équilibrer le tout. « Il y a là une belle occasion d’établir une véritable équité dans le financement des provinces et d’enfin corriger le sous-financement du Québec, lequel s’est particulièrement accentué au cours des dernières décennies », suggère M. Côté.
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