LA FECQ ET LA FEUQ DEMANDENT UN ENGAGEMENT FERME : PAS DE HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ
MONTRÉAL, le 2 juill. 2014 /CNW Telbec/ – M. Jonathan Bouchard, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), et monsieur Alexis Tremblay, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), se disent très inquiets par les révélations du ministre Yves Bolduc ce matin, lors de l’étude des crédits budgétaires de l’enseignement supérieur : « M. Bolduc a été incapable de s’engager à ne pas hausser les frais de scolarité des étudiants universitaire au-delà de l’inflation, après l’année en cours. Pis encore, il a avancé qu’une modulation des frais de scolarité selon le programme d’études était envisageable. Pour nous, c’est une déclaration claire que nous sommes à l’aube d’une hausse des frais de scolarité, » de déclarer messieurs Tremblay et Bouchard.
Promesse brisée
« Nous ne comprenons pas quelle est cette obsession du Parti libéral à constamment revenir sur la question des frais de scolarité, surtout lorsqu’il avait promis en campagne électorale de ne pas revenir sur une hausse des frais de scolarité. La plaie des mobilisations étudiantes de 2012 n’est toujours pas guérie, et nous sommes toujours en train de forger le réseau universitaire à travers les différents chantiers non terminés du Sommet sur l’enseignement supérieur, » de mentionner le président de la FEUQ.
Le ministre affirme que l’éducation est une priorité pour le Québec; pourtant, une hausse des frais de scolarité aura des incidences importantes sur la participation aux études. Rappelons que le manque financier est la cause de près de 40% des abandons scolaires.
Accessibilité aux études
L’accessibilité aux études est une valeur qui a permis au Québec et aux Québécois de se construire et qui permettra de forger une société plus juste, plus équitable et, aussi, plus prospère. Si, et seulement si, cette valeur est protégée et valorisée. « Ce n’est pas en sabrant dans l’accessibilité aux études universitaires que nous bâtirons un meilleur avenir pour les générations futures. Est-ce que c’est ce qu’on veut pour le Québec de demain, une société dont les chances ne sont pas égales pour tous ? » questionne M. Bouchard.
Modulation des frais de scolarité
La modulation des frais de scolarité, option que semblait préconniser le ministre Bolduc en point de presse, est quant à elle fort dangereuse, principalement au niveau de la mobilité sociale. Suite à une modulation des frais de scolarité en Ontario, la composition de la population étudiante s’est vue fortement affectée : on a vu une diminution considérable d’étudiants provenant de milieux plus modestes dans des disciplines coûtant le plus cher. « Cette modulation aura pour effet de marginaliser les étudiants en situation difficile, de rendre des programmes inaccessibles en raison des coûts trop élevés, pour finalement favoriser un l’élitisme au sein de nos universités » de préciser M. Bouchard.
« Ce que nous demandons au gouvernement Couillard, c’est un engagement ferme qu’il n’augmentera pas davantage les frais de scolarité, en endettant les générations futures, et brimant l’accessibilité aux études des étudiants de demain » de conclure MM. Tremblay et Bouchard.
Émilie Joly
Attachée de presse
514 358-6364
[email protected]
MONTRÉAL, le 2 juill. 2014 /CNW Telbec/ – M. Jonathan Bouchard, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), et monsieur Alexis Tremblay, président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), se disent très inquiets par les révélations du ministre Yves Bolduc ce matin, lors de l’étude des crédits budgétaires de l’enseignement supérieur : « M. Bolduc a été incapable de s’engager à ne pas hausser les frais de scolarité des étudiants universitaire au-delà de l’inflation, après l’année en cours. Pis encore, il a avancé qu’une modulation des frais de scolarité selon le programme d’études était envisageable. Pour nous, c’est une déclaration claire que nous sommes à l’aube d’une hausse des frais de scolarité, » de déclarer messieurs Tremblay et Bouchard.
Promesse brisée
« Nous ne comprenons pas quelle est cette obsession du Parti libéral à constamment revenir sur la question des frais de scolarité, surtout lorsqu’il avait promis en campagne électorale de ne pas revenir sur une hausse des frais de scolarité. La plaie des mobilisations étudiantes de 2012 n’est toujours pas guérie, et nous sommes toujours en train de forger le réseau universitaire à travers les différents chantiers non terminés du Sommet sur l’enseignement supérieur, » de mentionner le président de la FEUQ.
Le ministre affirme que l’éducation est une priorité pour le Québec; pourtant, une hausse des frais de scolarité aura des incidences importantes sur la participation aux études. Rappelons que le manque financier est la cause de près de 40% des abandons scolaires.
Accessibilité aux études
L’accessibilité aux études est une valeur qui a permis au Québec et aux Québécois de se construire et qui permettra de forger une société plus juste, plus équitable et, aussi, plus prospère. Si, et seulement si, cette valeur est protégée et valorisée. « Ce n’est pas en sabrant dans l’accessibilité aux études universitaires que nous bâtirons un meilleur avenir pour les générations futures. Est-ce que c’est ce qu’on veut pour le Québec de demain, une société dont les chances ne sont pas égales pour tous ? » questionne M. Bouchard.
Modulation des frais de scolarité
La modulation des frais de scolarité, option que semblait préconniser le ministre Bolduc en point de presse, est quant à elle fort dangereuse, principalement au niveau de la mobilité sociale. Suite à une modulation des frais de scolarité en Ontario, la composition de la population étudiante s’est vue fortement affectée : on a vu une diminution considérable d’étudiants provenant de milieux plus modestes dans des disciplines coûtant le plus cher. « Cette modulation aura pour effet de marginaliser les étudiants en situation difficile, de rendre des programmes inaccessibles en raison des coûts trop élevés, pour finalement favoriser un l’élitisme au sein de nos universités » de préciser M. Bouchard.
« Ce que nous demandons au gouvernement Couillard, c’est un engagement ferme qu’il n’augmentera pas davantage les frais de scolarité, en endettant les générations futures, et brimant l’accessibilité aux études des étudiants de demain » de conclure MM. Tremblay et Bouchard.
Émilie Joly
Attachée de presse
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