LE MILIEU ÉTUDIANT, SYNDICAL ET RÉGIONAL S’UNIT POUR LA MOBILITÉ ÉTUDIANTE
QUÉBEC, le 9 sept. 2014 /CNW Telbec/ – Réunis à Québec aujourd’hui, le directeur général de Place aux jeunes en région, R. Mathieu Vigneault, le 4e vice-président de la FEC-CSQ, Sébastien Paradis de même que la FNEEQ-CSN, Solidarité rurale du Québec et la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (qui ne pouvaient être présents) ont publiquement appuyé la campagne annuelle de la Fédération étudiante collégiale du Québec qu’entamera son président, Alexis Tremblay.
« Actuellement, des salles de cours en régions se vident pendant que des cafétérias à Montréal débordent. La démographique joue contre nous. Rapidement, il faut équilibrer l’effectif étudiant sur notre territoire. Le Québec en a besoin. Un programme de mobilité étudiante nous permettra d’assurer le développement régional et la vitalité du réseau collégial. », affirme Alexis Tremblay, président de la FECQ.
Tel qu’annoncé il y a quelques semaines, la FECQ partira en grande tournée des régions administratives du Québec pour concerter le milieu au sujet des défis démographiques qui attendent les cégeps et des solutions possibles pour les relever. Parallèlement à la tournée, la FECQ rencontrera les organisations nationales partenaires pour avoir leur point de vue sur la question. À la fin, la Fédération recensera toute l’information reçue et rédigera un programme de mobilité étudiante.
« L’offre de formation postsecondaire et de services à la collectivité en région fait partie des éléments essentiels pour assurer l’attractivité des régions », souligne R. Mathieu Vigneault, directeur général de Place aux jeunes en région.
« Les établissements d’enseignement postsecondaires sont au cœur du dynamisme et de la vitalité des régions. C’est un vecteur d’innovation et de vie citoyenne essentiel à la présence d’une relève dans chaque région », dit Élise-Ariane Cabirol, présidente de la TCFJRQ.
« Tout le travail qui a été réalisé autour de Guy Demers et de son rapport sur l’offre de formation collégiale ne doit pas rester lettre morte. Plusieurs recommandations, d’ailleurs consensuelles au sein du réseau collégial, doivent être mises en œuvre immédiatement, car il y a urgence d’agir dans plusieurs cégeps. La deuxième partie du rapport doit, quant à elle, être rendue publique », déclare Sébastien Paradis, 4e vice-président de la FEC-CSQ.
Pour Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec : « Le Québec est un tout dont chaque partie est essentielle à l’autre. C’est là l’esprit même de l’occupation et de la vitalité des territoires. Cela peut et cela doit s’incarner dans une façon différente de faire les choses, pour le bénéfice de l’ensemble de la société. La mobilité étudiante en est un bon exemple. »
Pour Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN, qui regroupe 85 % du personnel enseignant dans les cégeps, il importe d’assurer la survie et le développement des cégeps dans toutes les régions, et ce, en maintenant une offre de programmes diversifiée et le financement approprié. « Favoriser la mobilité étudiante pour faire face au défi démographique nous apparaît une mesure intéressante. Par ailleurs, nous insistons sur la nécessité de réunir un ensemble de conditions pour ce faire », poursuit Mme Senneville.
Jusqu’à maintenant, le ministre de l’Enseignement supérieur, monsieur Yves Bolduc, ne s’est pas clairement exprimé sur la question de l’enjeu démographique, ce qui inquiète le président de la Fédération, Alexis Tremblay :
« C’est certain qu’on aurait apprécié une réaction, ou du moins, une sensibilité. C’est inquiétant de voir qu’un gouvernement qui s’est fait élire en proclamant l’importance des régions tarde à dévoiler ses intentions à leur sujet. Pour la Fédération, c’est très clair : il faut passer à l’action et c’est ce que nous ferons. »
Mathieu Morin
Coopérative Belvédère Communications
(514) 384-4646
[email protected]
QUÉBEC, le 9 sept. 2014 /CNW Telbec/ – Réunis à Québec aujourd’hui, le directeur général de Place aux jeunes en région, R. Mathieu Vigneault, le 4e vice-président de la FEC-CSQ, Sébastien Paradis de même que la FNEEQ-CSN, Solidarité rurale du Québec et la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec (qui ne pouvaient être présents) ont publiquement appuyé la campagne annuelle de la Fédération étudiante collégiale du Québec qu’entamera son président, Alexis Tremblay.
« Actuellement, des salles de cours en régions se vident pendant que des cafétérias à Montréal débordent. La démographique joue contre nous. Rapidement, il faut équilibrer l’effectif étudiant sur notre territoire. Le Québec en a besoin. Un programme de mobilité étudiante nous permettra d’assurer le développement régional et la vitalité du réseau collégial. », affirme Alexis Tremblay, président de la FECQ.
Tel qu’annoncé il y a quelques semaines, la FECQ partira en grande tournée des régions administratives du Québec pour concerter le milieu au sujet des défis démographiques qui attendent les cégeps et des solutions possibles pour les relever. Parallèlement à la tournée, la FECQ rencontrera les organisations nationales partenaires pour avoir leur point de vue sur la question. À la fin, la Fédération recensera toute l’information reçue et rédigera un programme de mobilité étudiante.
« L’offre de formation postsecondaire et de services à la collectivité en région fait partie des éléments essentiels pour assurer l’attractivité des régions », souligne R. Mathieu Vigneault, directeur général de Place aux jeunes en région.
« Les établissements d’enseignement postsecondaires sont au cœur du dynamisme et de la vitalité des régions. C’est un vecteur d’innovation et de vie citoyenne essentiel à la présence d’une relève dans chaque région », dit Élise-Ariane Cabirol, présidente de la TCFJRQ.
« Tout le travail qui a été réalisé autour de Guy Demers et de son rapport sur l’offre de formation collégiale ne doit pas rester lettre morte. Plusieurs recommandations, d’ailleurs consensuelles au sein du réseau collégial, doivent être mises en œuvre immédiatement, car il y a urgence d’agir dans plusieurs cégeps. La deuxième partie du rapport doit, quant à elle, être rendue publique », déclare Sébastien Paradis, 4e vice-président de la FEC-CSQ.
Pour Claire Bolduc, présidente de Solidarité rurale du Québec : « Le Québec est un tout dont chaque partie est essentielle à l’autre. C’est là l’esprit même de l’occupation et de la vitalité des territoires. Cela peut et cela doit s’incarner dans une façon différente de faire les choses, pour le bénéfice de l’ensemble de la société. La mobilité étudiante en est un bon exemple. »
Pour Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN, qui regroupe 85 % du personnel enseignant dans les cégeps, il importe d’assurer la survie et le développement des cégeps dans toutes les régions, et ce, en maintenant une offre de programmes diversifiée et le financement approprié. « Favoriser la mobilité étudiante pour faire face au défi démographique nous apparaît une mesure intéressante. Par ailleurs, nous insistons sur la nécessité de réunir un ensemble de conditions pour ce faire », poursuit Mme Senneville.
Jusqu’à maintenant, le ministre de l’Enseignement supérieur, monsieur Yves Bolduc, ne s’est pas clairement exprimé sur la question de l’enjeu démographique, ce qui inquiète le président de la Fédération, Alexis Tremblay :
« C’est certain qu’on aurait apprécié une réaction, ou du moins, une sensibilité. C’est inquiétant de voir qu’un gouvernement qui s’est fait élire en proclamant l’importance des régions tarde à dévoiler ses intentions à leur sujet. Pour la Fédération, c’est très clair : il faut passer à l’action et c’est ce que nous ferons. »
Mathieu Morin
Coopérative Belvédère Communications
(514) 384-4646
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