LES CÉGEPS VEULENT AGIR DAVANTAGE POUR CONTRER LES VIOLENCES À CARACTÈRE SEXUEL
QUÉBEC, LE 13 FÉVRIER 2017 — La Fédération des cégeps et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) annoncent conjointement aujourd’hui leur volonté de prévenir davantage les violences à caractère sexuel dans les établissements du réseau collégial en adhérant aux campagnes de prévention et de sensibilisation Ni viande ni objet et Sans oui, c’est non! À la veille des journées de consultation sur les violences sexuelles organisées par la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Hélène David, les directions des cégeps et les associations étudiantes souhaitent envoyer un message clair afin de sensibiliser l’ensemble de la communauté collégiale à l’importance d’agir pour prévenir les comportements sexistes et les violences sexuelles.
Les cégeps ont été interpelés par la campagne Sans oui, c’est non!, qu’on peut déjà voir dans les universités, mais également par la campagne Ni viande ni objet conçue par les étudiants du Cégep de Sherbrooke. Au cours des prochaines semaines, chacun des 48 établissements du réseau collégial pourra donc choisir d’adhérer à l’une ou l’autre de ces campagnes, ou encore permettre aux deux initiatives de se déployer à l’intérieur de leurs murs.
« Les étudiants du collégial sont à un âge propice pour une telle sensibilisation. Au cégep, ils évoluent dans un milieu de vie où ils doivent apprendre à comprendre et à respecter les autres. Éviter d’avoir des comportements ou de poser des gestes inappropriés doit donc faire naturellement partie de leur apprentissage de la vie en société. Avec ces campagnes, les cégeps seront mieux outillés pour amener les jeunes à bien voir où se situe la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas », a déclaré le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.
« Il est temps que nous prenions conscience des violences à caractère sexuel qui se passent au sein même des campus des cégeps afin que nous devenions des leaders dans notre milieu en matière de prévention des violences sexuelles. La clef de la lutte contre ces violences réside dans cette prévention et la sensibilisation de la population étudiante et c’est pourquoi la FECQ est très fière de s’associer publiquement à des campagnes qui oeuvrent déjà sur le terrain et nous souhaitons que ces campagnes soient bientôt présentes sur tous les campus collégiaux. Nous pensons aussi que le gouvernement a également un rôle à jouer dans cette lutte et doit notamment s’assurer que des enveloppes destinées à l’embauche de ressources formées pour accompagner les victimes soient envoyées aux cégeps », ajoute Rose Crevier-Dagenais, présidente de la FECQ.
Il faut rappeler par ailleurs que la Fédération des cégeps a réclamé, dans le cadre des récentes consultations prébudgétaires du ministère des Finances, un investissement gouvernemental de 5 M$ afin que les cégeps puissent embaucher des ressources psychosociales, notamment pour tenir des activités de sensibilisation et de prévention et mieux accompagner les étudiantes et les étudiants qui seraient victimes de violences à caractère sexuel. « Accompagner les étudiants lorsqu’ils ont des besoins particuliers ou encore lorsqu’ils vivent des difficultés, fait partie de la mission des cégeps et contribue à favoriser la réussite éducative des étudiants », a insisté M. Tremblay.
La campagne « Sans oui, c’est non! » vise la prévention des violences à caractère sexuel, dont le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles auprès des communautés postsecondaires. Elle a pour objectif le déploiement d’outils et d’activités de sensibilisation. Elle soulève directement la question du consentement sexuel et propose des repères et des ressources pour les victimes de violences à caractère sexuel. « Sans oui, c’est non! » regroupe 16 établissements universitaires et de 21 associations étudiantes universitaires regroupant plus de 200 000 étudiants et étudiantes et plus de 50 000 employés et employées. Déjà, 7 établissements collégiaux ainsi que leurs associations étudiantes se sont joints à ce mouvement de sensibilisation. www.sansouicestnon.ca
La campagne « Ni viande ni objet » : nous sommes contre les violences sexuelles a été développée à Sherbrooke PAR et POUR les étudiantes et les étudiants de niveau collégial. Franche, positive et axée sur la mobilisation des milieux, elle se veut un vecteur de réflexion quant aux comportements adéquats à adopter et vise à informer les communautés collégiales des ressources disponibles pour les victimes. Elle propose des mesures d’éducation, de sensibilisation et de prévention à déployer sur les campus. Articulée autour de 4 axes d’intervention :
La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d’affaires étudiantes, d’affaires internationales, de formation continue et de services aux entreprises, de financement, de ressources humaines, d’évaluation de la scolarité, d’affaires juridiques, de technologies de l’information, de recherche, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives. www.fedecegeps.qc.ca.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 22 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études des collégiens. www.fecq.org
— Marie Pilote --
Coordonnatrice aux relations et aux communications
Sources :Fédération des cégeps
Fédération étudiante collégiale du Québec
« Sans oui, c’est non! »
« Ni viande ni objet »
Renseignements : Judith Laurier, directrice des communications, Fédération des cégeps, 514 381-8631, poste 2337; cellulaire : 514 239-2088
Marie Pilote, coordonnatrice des relations et des communications, Fédération étudiante collégiale du Québec,
Marie D. Gauthier, Coordonnatrice du lancement collégial de la campagne, « Sans oui, c’est non! », 514 431-7227
Alexandre Blanchette, conseiller à la coordination de l’AÉCS et responsable de la campagne « Ni viande ni objet », Cégep de Sherbrooke, 819 345-4545
Les cégeps ont été interpelés par la campagne Sans oui, c’est non!, qu’on peut déjà voir dans les universités, mais également par la campagne Ni viande ni objet conçue par les étudiants du Cégep de Sherbrooke. Au cours des prochaines semaines, chacun des 48 établissements du réseau collégial pourra donc choisir d’adhérer à l’une ou l’autre de ces campagnes, ou encore permettre aux deux initiatives de se déployer à l’intérieur de leurs murs.
« Les étudiants du collégial sont à un âge propice pour une telle sensibilisation. Au cégep, ils évoluent dans un milieu de vie où ils doivent apprendre à comprendre et à respecter les autres. Éviter d’avoir des comportements ou de poser des gestes inappropriés doit donc faire naturellement partie de leur apprentissage de la vie en société. Avec ces campagnes, les cégeps seront mieux outillés pour amener les jeunes à bien voir où se situe la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas », a déclaré le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.
« Il est temps que nous prenions conscience des violences à caractère sexuel qui se passent au sein même des campus des cégeps afin que nous devenions des leaders dans notre milieu en matière de prévention des violences sexuelles. La clef de la lutte contre ces violences réside dans cette prévention et la sensibilisation de la population étudiante et c’est pourquoi la FECQ est très fière de s’associer publiquement à des campagnes qui oeuvrent déjà sur le terrain et nous souhaitons que ces campagnes soient bientôt présentes sur tous les campus collégiaux. Nous pensons aussi que le gouvernement a également un rôle à jouer dans cette lutte et doit notamment s’assurer que des enveloppes destinées à l’embauche de ressources formées pour accompagner les victimes soient envoyées aux cégeps », ajoute Rose Crevier-Dagenais, présidente de la FECQ.
Il faut rappeler par ailleurs que la Fédération des cégeps a réclamé, dans le cadre des récentes consultations prébudgétaires du ministère des Finances, un investissement gouvernemental de 5 M$ afin que les cégeps puissent embaucher des ressources psychosociales, notamment pour tenir des activités de sensibilisation et de prévention et mieux accompagner les étudiantes et les étudiants qui seraient victimes de violences à caractère sexuel. « Accompagner les étudiants lorsqu’ils ont des besoins particuliers ou encore lorsqu’ils vivent des difficultés, fait partie de la mission des cégeps et contribue à favoriser la réussite éducative des étudiants », a insisté M. Tremblay.
La campagne « Sans oui, c’est non! » vise la prévention des violences à caractère sexuel, dont le harcèlement sexuel et les agressions sexuelles auprès des communautés postsecondaires. Elle a pour objectif le déploiement d’outils et d’activités de sensibilisation. Elle soulève directement la question du consentement sexuel et propose des repères et des ressources pour les victimes de violences à caractère sexuel. « Sans oui, c’est non! » regroupe 16 établissements universitaires et de 21 associations étudiantes universitaires regroupant plus de 200 000 étudiants et étudiantes et plus de 50 000 employés et employées. Déjà, 7 établissements collégiaux ainsi que leurs associations étudiantes se sont joints à ce mouvement de sensibilisation. www.sansouicestnon.ca
La campagne « Ni viande ni objet » : nous sommes contre les violences sexuelles a été développée à Sherbrooke PAR et POUR les étudiantes et les étudiants de niveau collégial. Franche, positive et axée sur la mobilisation des milieux, elle se veut un vecteur de réflexion quant aux comportements adéquats à adopter et vise à informer les communautés collégiales des ressources disponibles pour les victimes. Elle propose des mesures d’éducation, de sensibilisation et de prévention à déployer sur les campus. Articulée autour de 4 axes d’intervention :
- Le consentement et les relations égalitaires;
- La démystification des concepts d’hypersexualisation, d’objectification, de culture du viol et de cyberharcèlement;
- L’intervention et les bonnes pratiques;
- Les ressources, l’information et le soutien. La campagne « Ni viande ni objet » est présente dans une vingtaine de cégeps et partagée par de nombreux organismes et associations étudiantes postsecondaires à travers le Québec.
La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole officiel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d’affaires étudiantes, d’affaires internationales, de formation continue et de services aux entreprises, de financement, de ressources humaines, d’évaluation de la scolarité, d’affaires juridiques, de technologies de l’information, de recherche, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives. www.fedecegeps.qc.ca.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 65 000 étudiants provenant de 22 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 25 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études des collégiens. www.fecq.org
— Marie Pilote --
Coordonnatrice aux relations et aux communications
Sources :Fédération des cégeps
Fédération étudiante collégiale du Québec
« Sans oui, c’est non! »
« Ni viande ni objet »
Renseignements : Judith Laurier, directrice des communications, Fédération des cégeps, 514 381-8631, poste 2337; cellulaire : 514 239-2088
Marie Pilote, coordonnatrice des relations et des communications, Fédération étudiante collégiale du Québec,
Marie D. Gauthier, Coordonnatrice du lancement collégial de la campagne, « Sans oui, c’est non! », 514 431-7227
Alexandre Blanchette, conseiller à la coordination de l’AÉCS et responsable de la campagne « Ni viande ni objet », Cégep de Sherbrooke, 819 345-4545
[email protected] 514 396-3320 Adresse: 1000, rue Saint-Antoine Ouest, bureau 409 A, Montréal QC H3C 3R7
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