Loi 101 au cégep : la FECQ réaffirme que la défense de la langue française passe d’abord par la valorisation du réseau collégial francophone
MONTRÉAL, 29 août 2022 – Le deuxième jour de la campagne électorale provinciale qui débute a été marqué par le retour dans l’espace public de l’idée d’appliquer la loi 101 au niveau collégial. Ce changement législatif maintes fois proposé à travers les années aurait comme effet de fermer la porte des cégeps anglophones aux étudiant.e.s francophones et allophones. Dans ce contexte, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réitère que la solution pour mettre de l’avant la langue française ne passe pas par l’abolition du libre choix pour la population étudiante.
UN RÉSEAU À RENDRE ATTRACTIF
Pour assurer la pérennité du français comme langue d’enseignement commune, il est essentiel de se pencher sur ce qui rend le réseau anglophone si attractif actuellement. Avancer que le seul objectif des étudiant.e.s qui choisissent l’anglais est d’approfondir leurs connaissances et de vivre dans cette langue n’est pas la seule avenue pour expliquer ce phénomène. Le constat posé par la FECQ est le suivant : la formation générale (philosophie, littérature, etc.) au sein des établissements francophones nécessite une révision.
En effet, là où les cégépien.ne.s étudiant en anglais jouissent d’un large éventail d’options – nommons par exemple les cours de humanities, remplaçant la formation en philosophie par une variété de disciplines – leurs collègues ayant choisi d’étudier en français doivent suivre des cours aux thèmes prédéterminés. Cette différence dans le parcours crée une iniquité indéniable entre les deux réseaux, alors que la forme que prennent les « cours de base » n’a pas été révisée depuis 1993.
ALLIER LANGUE FRANÇAISE ET LIBRE CHOIX
Pour la Fédération, maintenir le libre choix de la langue d’enseignement au collégial n’est pas synonyme de baisser les bras pour revitaliser le réseau francophone : les solutions nuancées et pouvant être appliquées immédiatement comme la révision de la formation générale doivent être considérées par les partis et par le prochain gouvernement du Québec.
« Avant d’envisager d’empêcher certains étudiants de fréquenter un cégep de son choix, il est nécessaire de s’attarder d’abord à valoriser le français dans la formation collégiale, notamment en s’assurant que la formation générale suivie par tou.te.s réponde aux intérêts de la population étudiante » affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis près de 33 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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UN RÉSEAU À RENDRE ATTRACTIF
Pour assurer la pérennité du français comme langue d’enseignement commune, il est essentiel de se pencher sur ce qui rend le réseau anglophone si attractif actuellement. Avancer que le seul objectif des étudiant.e.s qui choisissent l’anglais est d’approfondir leurs connaissances et de vivre dans cette langue n’est pas la seule avenue pour expliquer ce phénomène. Le constat posé par la FECQ est le suivant : la formation générale (philosophie, littérature, etc.) au sein des établissements francophones nécessite une révision.
En effet, là où les cégépien.ne.s étudiant en anglais jouissent d’un large éventail d’options – nommons par exemple les cours de humanities, remplaçant la formation en philosophie par une variété de disciplines – leurs collègues ayant choisi d’étudier en français doivent suivre des cours aux thèmes prédéterminés. Cette différence dans le parcours crée une iniquité indéniable entre les deux réseaux, alors que la forme que prennent les « cours de base » n’a pas été révisée depuis 1993.
ALLIER LANGUE FRANÇAISE ET LIBRE CHOIX
Pour la Fédération, maintenir le libre choix de la langue d’enseignement au collégial n’est pas synonyme de baisser les bras pour revitaliser le réseau francophone : les solutions nuancées et pouvant être appliquées immédiatement comme la révision de la formation générale doivent être considérées par les partis et par le prochain gouvernement du Québec.
« Avant d’envisager d’empêcher certains étudiants de fréquenter un cégep de son choix, il est nécessaire de s’attarder d’abord à valoriser le français dans la formation collégiale, notamment en s’assurant que la formation générale suivie par tou.te.s réponde aux intérêts de la population étudiante » affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis près de 33 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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