INVESTISSEMENTS POUR LA RÉUSSITE ET LA SANTÉ MENTALE ÉTUDIANTE : APRÈS UNE LONGUE ATTENTE, DU CONCRET POUR LA POPULATION ÉTUDIANTE
QUÉBEC, 2 septembre 2021 – La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a aujourd’hui annoncé le Plan d’action en santé mentale étudiante (PASME) et le Plan d’action sur la réussite en enseignement supérieur (PARES), plans sur lesquels les acteurs de l’enseignement supérieur travaillent depuis près d’un an déjà. La Fédération salue l’écoute de la ministre quant à deux enjeux prioritaires pour la jeunesse.
Des annonces attendues dans le réseau
Rappelons qu’à l’annonce du budget du Québec, des sommes ont été injectées en enseignement supérieur pour favoriser la réussite et la santé mentale étudiante. Depuis, une certaine confusion régnait dans le réseau à savoir où iraient concrètement les montants investis.
Aujourd’hui, la Fédération se réjouit de constater un investissement plus grand qu’attendu et historique en matière de réussite étudiante, qui s’élève à 450M$ dans les cinq prochaines années. « Les enjeux liés à la réussite étant nombreux, on est heureux de constater que les ressources seront disponibles afin de soutenir la population étudiante dans son parcours collégial. On espère que le fruit de ces Plans d’action permettra d’augmenter le taux de réussite », indique Samuel Vaillancourt, président de la Fédération.
Par l’annonce des deux plans ce matin, la ministre a clarifié les actions concrètes qui seront alimentées par ces sommes importantes et qui sont, semble-t-il, déployées dans les établissements depuis la rentrée.
Plusieurs demandes écoutées
« C’est bien connu : la crise a exacerbé les problématiques déjà existantes en termes de santé mentale et de réussite. Il était temps que des mesures systémiques soient mises en place afin de pallier ces enjeux », souligne M. Vaillancourt, président de la Fédération.
En rappel :
Soulignons que la FECQ avait produit, dans le cadre du Chantier sur la réussite du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), un Avis sur la réussite dans lequel elle faisait par de moyens concrets pour améliorer la réussite étudiante. La Fédération se voit heureuse que plusieurs desdites recommandations aient été entendues et se reflètent dans les quatre axes du PARES, notamment, en ce qui concerne :
Des fonds insuffisants en santé mentale?
Rappelons, en terminant, que si les sommes en réussite sont impressionnantes, il existe un certain doute quant à la hauteur des fonds injectés dans le réseau pour la santé mentale étudiante. « À l’automne 2020, ce sont environ 20 millions de dollars qui ont été investis pour la santé psychologique, un montant qui a servi uniquement à l’embauche de personnel. On s’inquiète de constater que seuls 12 millions de dollars par année serviront à pallier plusieurs autres problématiques dans le réseau, dont la promotion des services actuellement en place auprès de la population étudiante », réitère Monsieur Vaillancourt.
Dès les prochains mois, la Fédération suivra de près le déploiement des Plans d’action dans le réseau collégial afin de s’assurer qu’un impact concret en matière de réussite et de santé mentale étudiante se fasse dans le réseau.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
-30-
SOURCE
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Claudie Lévesque, vice-présidente et attachée de presse
(514) 554-0576
[email protected]
Des annonces attendues dans le réseau
Rappelons qu’à l’annonce du budget du Québec, des sommes ont été injectées en enseignement supérieur pour favoriser la réussite et la santé mentale étudiante. Depuis, une certaine confusion régnait dans le réseau à savoir où iraient concrètement les montants investis.
Aujourd’hui, la Fédération se réjouit de constater un investissement plus grand qu’attendu et historique en matière de réussite étudiante, qui s’élève à 450M$ dans les cinq prochaines années. « Les enjeux liés à la réussite étant nombreux, on est heureux de constater que les ressources seront disponibles afin de soutenir la population étudiante dans son parcours collégial. On espère que le fruit de ces Plans d’action permettra d’augmenter le taux de réussite », indique Samuel Vaillancourt, président de la Fédération.
Par l’annonce des deux plans ce matin, la ministre a clarifié les actions concrètes qui seront alimentées par ces sommes importantes et qui sont, semble-t-il, déployées dans les établissements depuis la rentrée.
Plusieurs demandes écoutées
« C’est bien connu : la crise a exacerbé les problématiques déjà existantes en termes de santé mentale et de réussite. Il était temps que des mesures systémiques soient mises en place afin de pallier ces enjeux », souligne M. Vaillancourt, président de la Fédération.
En rappel :
- Le taux de réussite après la durée prévue du DEC stagne à environ 60% dans le réseau collégial depuis plusieurs années;
- 64% de la population étudiante a vu sa santé psychologique se détériorer dans le cadre de la crise.
Soulignons que la FECQ avait produit, dans le cadre du Chantier sur la réussite du ministère de l’Enseignement supérieur (MES), un Avis sur la réussite dans lequel elle faisait par de moyens concrets pour améliorer la réussite étudiante. La Fédération se voit heureuse que plusieurs desdites recommandations aient été entendues et se reflètent dans les quatre axes du PARES, notamment, en ce qui concerne :
- Les transitions interordres;
- La publicisation du programme d’aide financière aux études
- Les ressources offertes en vue d’un perfectionnement enseignant pour adapter les méthodes pédagogiques à la diversité des profils étudiants, dont la population étudiante en situation de handicap.
Des fonds insuffisants en santé mentale?
Rappelons, en terminant, que si les sommes en réussite sont impressionnantes, il existe un certain doute quant à la hauteur des fonds injectés dans le réseau pour la santé mentale étudiante. « À l’automne 2020, ce sont environ 20 millions de dollars qui ont été investis pour la santé psychologique, un montant qui a servi uniquement à l’embauche de personnel. On s’inquiète de constater que seuls 12 millions de dollars par année serviront à pallier plusieurs autres problématiques dans le réseau, dont la promotion des services actuellement en place auprès de la population étudiante », réitère Monsieur Vaillancourt.
Dès les prochains mois, la Fédération suivra de près le déploiement des Plans d’action dans le réseau collégial afin de s’assurer qu’un impact concret en matière de réussite et de santé mentale étudiante se fasse dans le réseau.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis 30 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
-30-
SOURCE
Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ)
INFORMATIONS
Claudie Lévesque, vice-présidente et attachée de presse
(514) 554-0576
[email protected]