RENTRÉE COLLÉGIALE 2022: DUR RÉVEIL SUR FOND DE RETRAIT D’UN PROGRAMME DE BOURSE POUR DES ÉTUDIANT.E.S EN PROGRAMME TECHNIQUE
MONTRÉAL, 23 août 2022 – La FECQ déplore ce matin le retrait du Programme de bourses à la persévérance et à la réussite des stagiaires pour la vaste majorité des étudiant.e.s qui pouvaient en bénéficier jusqu’à tout récemment. Sous le prétexte de le fusionner avec le programme Perspective Québec, le ministère de l’Enseignement supérieur se permet de s’éloigner d’une compensation financière juste du travail des stagiaires, une situation inacceptable. En tout, c’est une perte de 700$ à 1000$ de soutien qui leur est infligée pour une session de stage finale.
« Pour la plupart des personnes étudiantes qui ont à en faire pour leur parcours, une session de stage, c'est déjà faire plus avec moins, alors que leur horaire chargé ne leur permet pas toujours de travailler assez pour combler leurs besoins. La nouvelle du retrait du “Programme persévérance”, c’est un poids de plus sur les épaules de plusieurs » affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.
UN RETRAIT SUR FOND DE PRÉCARITÉ FINANCIÈRE ET D’INFLATION
Le contexte est bien mal choisi, à l’heure où s’élèvent des voix pour dénoncer la précarité financière dont souffrent les personnes étudiantes de l’enseignement supérieur. Entre les dépenses pour l’alimentation, le transport, les frais liés aux études et en pleine crise du logement, elles devront désormais faire face à la charge accrue de travail que représente leur stage sans aide financière supplémentaire pour les accompagner.
Rappelons qu’en 2021, des données de la FECQ révélaient que 34% des cégépien.ne.s considéraient ne pas avoir assez de revenus pour combler leurs besoins de base, une situation qui ne peut que s’être aggravée avec l’inflation galopante cette année. Les personnes en programme technique qui comptaient sur l’aide cumulée ou à tout le moins sur le choix entre le plus avantageux des deux programmes doivent maintenant faire face à une réalité beaucoup plus anxiogène qu’initialement envisagé. Il ne fait nul doute qu’un effet néfaste sur le projet d’étude de plusieurs d’entre elles découlera de la décision critiquée ici.
LA NÉCESSAIRE COMPENSATION DE TOUS LES STAGES
La FECQ n’en démord pas: tous les stages doivent être compensés financièrement pour reconnaître le travail effectué par les étudiant.e.s, pour améliorer l’accessibilité aux études et pour assurer que les milieux traditionnellement féminins soient aussi susceptibles de soutenir de cette manière leurs stagiaires que les milieux masculins, souvent privilégiés à ce niveau.
« Pour nous, la solution est d’assurer une réelle reconnaissance du travail effectué au cours des stages en les compensant financièrement. C’est la moindre des choses quand on connaît la charge que cette étape peut représenter pour les étudiant.e.s, particulièrement celles et ceux qui doivent en plus subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens. » renchérit Mme Labrosse.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis près de 33 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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« Pour la plupart des personnes étudiantes qui ont à en faire pour leur parcours, une session de stage, c'est déjà faire plus avec moins, alors que leur horaire chargé ne leur permet pas toujours de travailler assez pour combler leurs besoins. La nouvelle du retrait du “Programme persévérance”, c’est un poids de plus sur les épaules de plusieurs » affirme Maya Labrosse, présidente de la FECQ.
UN RETRAIT SUR FOND DE PRÉCARITÉ FINANCIÈRE ET D’INFLATION
Le contexte est bien mal choisi, à l’heure où s’élèvent des voix pour dénoncer la précarité financière dont souffrent les personnes étudiantes de l’enseignement supérieur. Entre les dépenses pour l’alimentation, le transport, les frais liés aux études et en pleine crise du logement, elles devront désormais faire face à la charge accrue de travail que représente leur stage sans aide financière supplémentaire pour les accompagner.
Rappelons qu’en 2021, des données de la FECQ révélaient que 34% des cégépien.ne.s considéraient ne pas avoir assez de revenus pour combler leurs besoins de base, une situation qui ne peut que s’être aggravée avec l’inflation galopante cette année. Les personnes en programme technique qui comptaient sur l’aide cumulée ou à tout le moins sur le choix entre le plus avantageux des deux programmes doivent maintenant faire face à une réalité beaucoup plus anxiogène qu’initialement envisagé. Il ne fait nul doute qu’un effet néfaste sur le projet d’étude de plusieurs d’entre elles découlera de la décision critiquée ici.
LA NÉCESSAIRE COMPENSATION DE TOUS LES STAGES
La FECQ n’en démord pas: tous les stages doivent être compensés financièrement pour reconnaître le travail effectué par les étudiant.e.s, pour améliorer l’accessibilité aux études et pour assurer que les milieux traditionnellement féminins soient aussi susceptibles de soutenir de cette manière leurs stagiaires que les milieux masculins, souvent privilégiés à ce niveau.
« Pour nous, la solution est d’assurer une réelle reconnaissance du travail effectué au cours des stages en les compensant financièrement. C’est la moindre des choses quand on connaît la charge que cette étape peut représenter pour les étudiant.e.s, particulièrement celles et ceux qui doivent en plus subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens. » renchérit Mme Labrosse.
À PROPOS DE LA FECQ
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente près de 78 000 étudiantes et étudiants provenant de 27 cégeps répartis sur tout le territoire québécois. Depuis près de 33 ans, elle contribue à l’amélioration des conditions de vie et d’études de la population étudiante collégiale québécoise en étant la seule organisation à représenter exclusivement leurs intérêts.
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